Libérez vos mots, lisez sans limite ! Publiez et découvrez gratuitement

Accueil > Classique > À l’ombre des jeunes filles en fleurs - Partie 2

À l'ombre des jeunes filles en fleurs - Partie 2

À l’ombre des jeunes filles en fleurs - Partie 2

Marcel Proust (Auteur)

Nombre de pages en A4 : 164

Version publiée le 27 mars 2014

Les statistiques du livre

622 lecteurs ont feuilleté le livre

654 lecteurs ont inclus ce livre dans leur bibliothèque.

Note Moyenne : 3/5 sur 2 votants

Evaluer le livre


Thème : Classique

La quatrième de couverture

Cependant Mme Bontemps, qui avait dit cent fois qu’elle ne voulait pas aller chez les Verdurin, ravie d’être invitée aux mercredis, était en train de calculer comment elle pourrait s’y rendre le plus de fois possible. Elle ignorait que Mme Verdurin souhaitait qu’on n’en manquât aucun ; d’autre part, elle était de ces personnes peu recherchées, qui quand elles sont conviées à des « séries » par une maîtresse de maison, ne vont pas chez elle, comme ceux qui savent toujours faire plaisir, quand ils ont un moment et le désir de sortir ; elles, au contraire, se privent par exemple de la première soirée et de la troisième, s’imaginant que leur absence sera remarquée, et se réservent pour la deuxième et la quatrième ; à moins que, leurs informations leur ayant appris que la troisième sera particulièrement brillante, elles ne suivent un ordre inverse, alléguant que « malheureusement la dernière fois elles n’étaient pas libres ». Telle Mme Bontemps supputait combien il pouvait y avoir encore de mercredis avant Pâques et de quelle façon elle arriverait à en avoir un de plus, sans pourtant paraître s’imposer. Elle comptait sur Mme Cottard, avec laquelle elle allait revenir, pour lui donner quelques indications. « Oh ! Mme Bontemps, je vois que vous vous levez, c’est très mal de donner ainsi le signal de la fuite.

La première page

en cours de rédaction
  

Biographie de Marcel Proust

Marcel Proust est né à Paris le 10 juillet 1871 dans le seizième arrondissement. Son père, Adrien Proust, est professeur agrégé de médecine, et sa mère, Jeanne Weil, est la fille d’un riche agent de change. Marcel Proust est un enfant chétif, sensible et il souffre des bronches. Il adore sa...

Autres(s) parution(s) de l'auteur

Le Temps retrouvé - Partie 2

Le Temps retrouvé - Partie 2

En roulant les tristes pensées que je disais il y a un instant j’étais entré dans la cour de l’hôtel de Guermantes, et dans ma distraction je n’avais pas vu une voiture qui s’avançait ; au cri du wattman je n’eus que le temps de me ranger vivement de côté,

2014

Le Temps retrouvé - Partie 1

Le Temps retrouvé - Partie 1

Toute la journée, dans cette demeure de Tansonville un peu trop campagne, qui n’avait l’air que d’un lieu de sieste entre deux promenades ou pendant l’averse, une de ces demeures

2014

La Prisonnière - Partie 2

La Prisonnière - Partie 2

Les grosses plaisanteries de Brichot, au début de son amitié avec le baron, avaient fait place chez lui, dès qu’il s’était agi non plus de débiter des lieux communs,

2014

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre Message

Dans le même rayon : Classique

Chéri-Bibi et Cécily

Chéri-Bibi et Cécily

Cinq mois après les événements que nous venons de raconter, dans Les Cages flottantes, la Ficelle, qui avait six millions dans sa malle, débarquait à Palmerston, petite capitale naissante du territoire du nord, dans l’Australie septentrionale. Un bon port, (…)

Le Temps retrouvé - Partie 2

Le Temps retrouvé - Partie 2

En roulant les tristes pensées que je disais il y a un instant j’étais entré dans la cour de l’hôtel de Guermantes, et dans ma distraction je n’avais pas vu une voiture qui s’avançait ; au cri du wattman je n’eus que le temps de me ranger vivement de côté,

Le roman de la momie

Le roman de la momie

« J’ai un pressentiment que nous trouverons dans la vallée de Biban-el-Molouk une tombe inviolée, disait à un jeune Anglais de haute mine un personnage beaucoup plus humble, en essuyant d’un gros mouchoir à carreaux bleus son front chauve où perlaient (…)