Au bout de la piste, le Boeing 747 s’apprêtait à décoller. Debout derrière le grillage qui délimitait le pourtour de l’aéroport, il frotta ses mains gelées l’une contre l’autre afin de les réchauffer. En ce début de matinée, le temps était plutôt gris et (…)
La porte de l’ascenseur résonna douloureusement encore longtemps après s’être fermée, dans un crâne où un tout n’était que souffrance lancinante et répétitive. Cette migraine le torturait depuis maintenant une heure, qui semblait à Harry une éternité bien (…)
A l’heure du journal télévisé de fin de soirée, dans une grande gare souterraine de l’Ile de France, la population stressée et harassée du soir s’empressait de regagner ses pénates. Quelques traînards désoeuvrés et patibulaires rôdaient, dans le hall (…)
24 avril 2017, par Jean Christophe Bernardon
Bonjour
Félicitation à Joyce Attal qui a sue retranscrire à la perfection le douloureux chemin de l’amour qui envahit le cœur et l’esprit lorsque, comme un fantôme, il n’est vécu que par une seule personne.
Toutes les personnes de votre entourage pourront vous dire de changer, de trouver une autre personne, d’oublier cette personne que vous avez tant aimée et que vous aimez toujours mais rien n’y fait, cet amour est toujours présent tel le fantôme qui ne vous autorise pas de vivre autre chose par fidélité.
Je soupçonne dans ce texte, tout de même, un léger vécu pour Joyce Attal. Si tel est le cas, nous avons d’autant plus de mal à nous débarrasser de cette amour qui nous fait vivre et perdurer notre fidélité.
Bravo
Jean Christophe
16 mai 2016, par Joyce
Si on accepte qu’il eciste plusieurs états qui de superposent, suivant le principe de physique quantique, on peut dire qu’ y aurait plusieurs états de conscience, et que chaque état évolue et communique dans un espace temps qui lui est propre, si on considère qu’il n’y a pas déterminisme, alors on comprendra que l’être suprasensible du personnage rejoigne, dans un univers qui n’est pas physique, l’être suprasensible de l’autre, celui qu’elle aime. La mort provoquant une modification des états, il y a rupture.
À lire.
13 avril 2016, par Joyce ATTAL
" J’ai aimé jusqu’ à atteindre la folie. Ce que certains appellent la folie.
, mais ce qui est pour moi la seule façon d’aimer ".
De Françoise SAGAN