Il faut accrocher son lecteur immédiatement, en quelques mots chocs. Le plus simplement possible. Le prendre à la gorge et ne plus le lâcher. Sans l’égorger.
2 - Les premières difficultés pour écrire un livre
La première grosse difficulté pour un jeune écrivain est de pouvoir maitriser la page blanche.
On raconte quoi ?
On commence comment une histoire ?
Par "il était une fois..." ?
Trop connu et pas moderne.
Il faut accrocher son lecteur immédiatement, en quelques mots chocs. Le plus simplement possible. Le prendre à la gorge et ne plus le lâcher. Sans l’égorger.
Pour cela, je n’ai pas de conseil à donner, à part de bien se relire.
Ma grande devise dans ces moments là est : "Écrire sans se soucier de la suite, sans penser au mise en page, virgule, majuscule" On se moque de cela. Le film se déroule dans sa tête ; il faut avancer.
C’est comme un fleuve qui vous coulerait dans le crane ; surtout pas de barrage, il faut glisser dessus et se laisser porter le plus longtemps possible.
Pour cela, il faut être seul. Ne pas être interrompu par des éléments extérieurs nuisibles. Pas de contact physique, comme quelqu’un qui vous tape sur l’épaule, vous chatouille la nuque ou vous appelle pour manger car le repas est prêt. Isolement d’autrui.
Pas besoin d’aller s’isoler au fin fond du Vercors, mais uniquement de pouvoir faire le vide autour de vous
Je me souviens avoir tester d’écrire dans une station de métro une histoire de revenant, sans voir personne. Cela m’avait servi à mieux cerner mes personnages.
On cherche une couleur de cheveux, un vêtement, une posture... et hop, c’est comme au supermarché, tout est en rayon.
Donc vous voyez, lorsque l’on passe cela, on peut vraiment démarrer.
Je vous communique également, un site pour "les écrivains de tous poil" Écriture (tiret) Livres - Le rendez-vous des écrivains de tout poil… que l’auteur m’a communiqué et qui mérite toute votre attention.
(Jean-Michel Pailherey - 2011 )
A suivre : Qu’avons nous besoin pour démarrer une histoire ?