Écrire, parce que si je n’écrivais pas, je serais comme un lac dont aucune roche n’a effleuré la surface pour y former des vagues en creusant des sillons comme un murmure se dirigeant vers vous.
Comment pourrais-je définir ma vie si je n’avais les mots pour me tenir au chaud ? Ces mots qui, de toutes saisons me sont fidèles ; voltigent au gré de mes fantaisies, me faisant rire ou pleurer. Ces mots qui interrogent autour d’eux les bruits de la vie,
parcourant les rues à la recherche du bonheur. Ces mots qui tendent la main comme un mendiant, hurlant, blasphémant quand passe la douleur, la haine, la mort. Ces mots qui errent au hasard, s’accrochent à vous comme blessés ne pouvant se relever seul. Ces mots de rage qui saignent dans les cachots humides et secrets, enchaînés, brisés, humiliés, torturés comme des malfaiteurs, bâillonnés pour qu’ils ne puissent respirer. (suite dans le recueil)
Né d’un marin Danois et d’une belle artiste chanteuse Québécoise est né celui qui n’a de cesse de faire en sorte que ses mots se joignent, se reconnaissent, s’apprivoisent, s’aiment et veuillent faire un bout de route ensemble, pour ensuite aller cogner à votre porte pour vous saluer et vous raconter leur histoire. Ce recueil « Craque la vie » prend son rôle au sérieux. Vous l’aimerez certainement, mais peut-être pas en totalité. Pour les textes que vous n’apprécierez pas, soyez généreux : les mots sont comme nous tous, ils ont la peau sensible et la larme à l’œil facile.
Raymond Kvist
Un poète inspiré par une muse et dont la quête est un Graal personnel.
Il y a de la poésie, et de la Poésie, et de La Poésie, et il y en a partout : dans les journaux intimes, dans les essais de chacun à tout âge,
Il s’agit d’un poème qui se présente comme un tableau grand format, où la nature est présentée comme le vrai, à mon avis, élément inspirateur de la création
Court récit poétique que j’ai écrit durant mon séjour à Tlemcen (Algérie) en ce mois de juin 2019.
24 septembre 2020, par Frédéri MARCELIN
...Touché !