Accueil > Littérature > Dahim Jaras
C’est une petite nouvelle de six pages dont l’amorce a été écrite par l’écrivaine algérienne Maissa Bey. Une histoire d’enfant qui n’en est pas vraiment une. Un véritable drame qui donne à penser sur l’absurdité de la vie que nous menons.
Tout, tout est si beau, se dit Amel comme chaque matin en poussant les persiennes. La lumière du jour hésite là-bas, au ras des collines sombres. Et plus bas, la ville se réveille lentement, avec la masse verdoyante de ses jardins encore immobiles, les taches blanches du linge étendu sur les terrasses, mêlées au rouge des chapelets de poivrons accrochés aux mêmes fils.
Debout à sa fenêtre, Amel reste un long moment perdue dans la contemplation de sa ville encore paisible, jusqu’à ce que l’écho répété d’un bruit sourd la fasse sursauter. Elle se penche. Elle a du mal à croire à la réalité de ce qu’elle voit.
Le soleil est futile et semblable à vous tous et non à moi. Le soleil est impardonnable de ce qu’il m’a fait. Lisez.
Jeune parisienne de dix ans, Marie va entrer au collège. Souvent rêveuse, parfois naïve et influençable, elle constate ingénument que les conditions de vie ne sont pas identiques pour tout le monde autour d’elle. Il y a les familles comme la sienne qui vivent (...)
Dans cet ouvrage, j’ai choisi des personnages bien de chez nous, parce qu’ils méritent notre attention. Leur cas pourrait servir de leçon à ceux qui daignent lire ces pages taquines de notre portail, notre site papier que nous avons mis à la disposition des (...)