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Recueil de nouvelles dont la première SPACE FOR HOPE a remporté un prix lors d’un concours ayant trait à la non violence. Certaines autres sont autobiographiques.
Comme chaque jeudi qu’Allah fait depuis bientôt deux ans maintenant, il est arrivé en milieu de matinée toujours un peu essoufflé. Non pas qu’il était en retard, non, mais à l’image de tous les habitants du quartier, Anas a parfaitement intégré le risque que l’on prend à se déplacer là-haut sans courir. "Dehors, le mouvement c’est la vie", dit-il d’ailleurs souvent en souriant. Ainsi qu’à son habitude, il s’est arrêté au bas de l’escalier et, d’un revers de main, il a balayé un peu partout sur son corps cette fine poussière du dehors qui colle inlassablement aux vêtements. Il a ensuite claqué ses mains l’une sur l’autre pour évacuer un dernier petit nuage et annoncé par là-même et bien involontairement son arrivée. Sa façon à lui de frapper les trois coups avant son entrée en scène. Une fois-là, il a salué tout le monde autour de lui avec un petit mot gentil et un sourire pour chacun. Il n’a pas été surpris de ne pas voir Tamim assis par terre dans le cercle des enfants car il savait que celui-ci allait bientôt surgir devant lui pour le surprendre comme à chacune de ses visites. Et puis, il a vu que Layal, sa grande sœur, n’était pas là non plus et il a alors compris dans le regard triste de Samir, l’animateur de l’orphelinat, que l’un et l’autre ne viendraient pas aujourd’hui et peut-être même qu’ils ne viendraient plus. Il lui a fallu quelques secondes pour chasser de son esprit une image meurtrie des deux enfants absents et reprendre conscience qu’il était précisément là en plein dans l’espace qu’il s’était fixé. Celui de l’espoir pour ceux qui restent. Après une esquisse de sourire encore troublé à l’adresse de Samir, il a plongé sa main au fond de sa vieille besace et en a retiré une bougie à la lueur de laquelle il s’est apprêté dans une petite pièce à côté.
Si Paris est la capitale de France, où se trouve la capitale de la province ? A cette question aussi inutile qu’essentielle, René SENS tente d’apporter une réponse aussi complète que loufoque... Sillonnant les quatre coins de l’Hexagone, le chroniqueur explore (...)
L’élan… ce n’est pas celui que prend l’athlète avant d’exécuter son triple saut ou son saut en longueur, mais celui qui transporte l’artiste sur le sentier de la création et de l’esthétique.
Reeva , sortant de son travail tard le soir, assiste à un meurtre. Se faisant prendre , elle devient la cible du meurtrier , cherchant à s’enfuir , elle se fait renverser par une voiture dont le conducteur est un homme au charme ravageur . Elle perd la (...)
28 novembre 2020, par Mariba
Certaines nouvelles touchantes, d autres drôles... Une écriture fluide. J’apprécie beaucoup cet auteur, j’ai particulièrement aimé son roman Gabrielle.