Accueil > Littérature > La portée blanche
Après un accident de voiture et un coma, Nicola revient à lui sans aucune séquelle apparente. Une nouvelle forme d’existence commence alors. La vie va-t-elle se montrer plus clémente maintenant ?
Le télescope pointe son objectif quelque peu poussiéreux vers l’immeuble d’en face alors qu’une bruine légère tombe du ciel orange. Cette fois, les saisons semblent se dérouler à la normale. Pendant trois ans d’affilée, s’était imposé un octobre étouffant, comme si d’après sa dénomination antique signifiant huitième mois dans le calendrier de Romulus, la tridécade s’était pourvu d’une gluante et nostalgique persona et avait manifesté la furieuse envie d’échange au standard avec un août résolument pisse-froid. L’été indien transpire le romantisme sur la theoria, cependant il faut tuer cette vermine – à moins que nous vermine tuions ce qui ne l’est en réalité – et que ces feuilles si pénibles à balayer et à souffler s’effritent et pourrissent ; bref, le renouvellement doit sembler si naturel et imparti. Acquis.
La résidence cubique accuse facilement sa trentaine d’hivers, sise en lisière du parc de la grande butte. Ses allées offrent une variété généreuse, en largeur, en pente, en sinuosités, en agréments arboricoles et buissonniers. Les familles aiment à y promener leurs enfants en bas-âge ou leurs chiens, durant les après-midi de fin de semaine.
Un accès de toux dérègle la prise de vue sur un vieux, au quatrième ; ce dernier consulte la PQR confortablement dans ses chaudes pantoufles en acrylique, les progressifs sur le tarin, écoutant peut-être un vinyle. Le bon homme est très calme, une vie assez plan-plan, veuf depuis quelques années, apprécié par la plupart de ses voisins pour son sourire spontané et égal, sa douceur et sa diplomatie sans ombre.
Pendant les années 1960, Margellos, petite commune du Lot et Garonne, nichée entre pins et collines fourmille d’activités : celles de l’industrie du bois. Il s’y croise tout un panel parmi la population dont les compères, joyeux drilles, et leur entourage ainsi (...)
C’est la suite je mon journal que j’ai commencé il y a 4 ans. L’idée de cette partie est née depuis un petit moment (depuis 2018). J’ai pris le temps d’étudier le problème. J’ai décidé de ne pas préciser le nom de la ville, car les événements qui suivent pourraient se (...)
Le texte de cet essai est un témoignage authentique sur les galériens protestants qui, par delà leurs terribles conditions, ont su éviter le pire grâce à leur courage, leur organisation, leur fraternité et sans aucun doute leur grande (...)