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Accueil > Essai - Politique - Scolaire - Education > Les Berbères et leurs conquérants. Par Mohemd El-Aziz KESSOUS
Le parcours de Mohamed El-Aziz Kessous après obtention d’une licence en Droit entre Alger et Paris est fondamentalement marqué par l’action politique et sociale. De l’Association des Etudiants Musulmans Nord-Africains en France (AEMNAF) à l’UDMA de Ferhat Abbas en passant par le PS-SFIO où il a été délégué d’Oran à son 34e Congrès de Marseille (11-13/7/1937), M. Aziz Kessous est aussi estimé à juste titre, comme l’une des premières belles plumes du journalisme algérien.
Les origines lointaines des Berbères
Il est impossible de se prononcer d’une façon certaine sur l’origine des premiers habitants de l’Afrique du Nord. Néanmoins on retrouve dans ce pays, sous forme de crânes conformés comme ceux des Mongols et des négroïdes, les traces de ce « subtratum ethniue » qui est sans doute à l’origine de toutes les races humaines.
Les modifications biologique des premiers Nord-Africains durent être lentes et se poursuivre pendant des millénaires, au cours desquels les premières migrations, et, par voie de conséquence, les premières métissages eurent lieu.
Nous ne pourrons, évidemment, jamais avoir quels furent exactement les peuples qui entrèrent en contact avec ceux qui habitaient le Maughreb, à l’aurore de l’humanité. Mais il semble que ce fut de certaines contrées africaines, le Sahara et l’Ethiopie notamment, que surgirent les premières hordes qui envahirent la Berbérie.
Dans sa « Géographie comparée de la province d’Afrique », Charles Tissot suppose qu’à une époque postérieure, des peuples européens se répandant à travers le travers le massif atlantique poussèrent leurs extêmes pointes jusqu’au versant nord de l’Atlas, et il conclut :
« Tel nous paraît être le fond primitif de la race Berbère, et nous y distinguons dès ce moment les deux éléments ethniques dont on retrouve la trace dans les traditions des âges suivants, comme on les reconnaît encore dans l’anthropologie africaine : une race brune européenne, et une race brune saharienne profondément distincte de la race noire. »
Par ailleurs, Gsell dans monumentale Histoire ancienne de l’Afrique du Nord, tout en se défendant d’avoir accompli un classement définitif, est cependant arrivé à établir, au sein de la population Berbère, l’existence de trois types humains, assez caractérisés.
L’un d’eux est constitué par des hommes de taille moyenne – 1m. 65 environ – larges de poitrine, la barbe bien fournie, que l’on rencontre surtout en certains points où ils semblent s’être réfugiés, comme l’Oasis du M’Zab et l’Ile de Djerba.
Ce type est probablement celui de la race éthiopienne qui, d’après Gsell, aurait été une des premières à peupler l’Afrique du Nord.
Le second type est représenté par des hommes grands, aux épaules larges et à la taille fine. Il s’agit sans doute de ces Africains « grands, secs et maigres », si souvent mentionnés par les Anciens, et qui sont en tous points semblables aux Egyptiens de l’Antiquité et à leurs descendants de la vallée du Nil.
Ce type, qui est le plus répandu, et qui constitue le fond de la population indigène, surtout à l’Est, est autochtone.
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