Pour commencer une histoire, il faut bien sûr l’inspiration et des idées, mais aussi...
Pour commencer une histoire, il faut bien sûr l’inspiration, des idées. C’est quoi ce beau mot sans consistance.
La définition est : vient du latin in spiritum, qui signifie littéralement "avoir Dieu en soi".
Maintenant je vais essayer de faire un peu plus simple.
J’ai une idée, divine ou pas ; par exemple : un homme marche dans la rue et fait tomber son téléphone qui se casse.
Très classique pour commencer.
Et maintenant ce qui va permettre de captiver le lecteur, c’est l’originalité, le petit truc qui va le happer. Il va s’imaginer dans la situation, entrer dans le rôle et vivre les mots en les avalant comme un affamé lors de son premier repas.
Pour cela, je pense que chacun doit posséder en lui ce qu’appelle B. Werber, "un maitre d’écriture".
Moi qui suis plus Stephen King ou Richard Matheson, j’aurai tendance à partir sur une voie fantastique.
Par exemple, en cassant ce téléphone, notre personnage s’aperçoit qu’au fur et à mesure que sa journée va progresser, les noms des contacts détruits dans l’appareil, disparaissent dans des conditions sanglantes et tragiques. Avec en vision de fin un Diable, un mauvais esprits, des extra-terrestres, fantômes, vampires...
Pour un passionné de Jean-Christophe Grangé ou Maxime Chattam, il s’agira plutôt d’une machination se mettant en marche, un serial Killer à l’esprit dérangé, d’un passé malsain resurgissant...
Pour Guillaume Lévy ou Marc Musso, on sera dans une histoire d’amour passée qui réapparaitrait. Une femme mystérieuse, magnifique et vaporeuse l’aiderait à ramasser les morceaux de l’appareil...
Voilà déjà cette étape, qui permet en se connaissant soi-même de savoir vers quel "style" on va partir et bien sûr pour son égo à qui on veut se mesurer dans le monde littéraire.
Pour continuer sur l’inspiration, je reprendrai la prochaine fois, car j’avoue qu’aujourd’hui, je n’en ai pas.
(Jean-Michel Pailherey - 2011 )