Où chaque plume trouve sa voie, et chaque lecteur son évasion.

Accueil > Le Blog d’Edition999 > Qu’avons nous besoin pour démarrer une histoire ?

Qu’avons nous besoin pour démarrer une histoire ?

(mis à jour le 5 octobre 2021)

Pour commencer une histoire, il faut bien sûr l’inspiration et des idées, mais aussi...

Qu’avons nous besoin pour démarrer une histoire ?

Pour commencer une histoire, il faut bien sûr l’inspiration, des idées. C’est quoi ce beau mot sans consistance.
La définition est : vient du latin in spiritum, qui signifie littéralement "avoir Dieu en soi".
Maintenant je vais essayer de faire un peu plus simple.
J’ai une idée, divine ou pas ; par exemple : un homme marche dans la rue et fait tomber son téléphone qui se casse.
Très classique pour commencer.
Et maintenant ce qui va permettre de captiver le lecteur, c’est l’originalité, le petit truc qui va le happer. Il va s’imaginer dans la situation, entrer dans le rôle et vivre les mots en les avalant comme un affamé lors de son premier repas.
Pour cela, je pense que chacun doit posséder en lui ce qu’appelle B. Werber, "un maitre d’écriture".
Moi qui suis plus Stephen King ou Richard Matheson, j’aurai tendance à partir sur une voie fantastique.
Par exemple, en cassant ce téléphone, notre personnage s’aperçoit qu’au fur et à mesure que sa journée va progresser, les noms des contacts détruits dans l’appareil, disparaissent dans des conditions sanglantes et tragiques. Avec en vision de fin un Diable, un mauvais esprits, des extra-terrestres, fantômes, vampires...
Pour un passionné de Jean-Christophe Grangé ou Maxime Chattam, il s’agira plutôt d’une machination se mettant en marche, un serial Killer à l’esprit dérangé, d’un passé malsain resurgissant...
Pour Guillaume Lévy ou Marc Musso, on sera dans une histoire d’amour passée qui réapparaitrait. Une femme mystérieuse, magnifique et vaporeuse l’aiderait à ramasser les morceaux de l’appareil...
Voilà déjà cette étape, qui permet en se connaissant soi-même de savoir vers quel "style" on va partir et bien sûr pour son égo à qui on veut se mesurer dans le monde littéraire.
Pour continuer sur l’inspiration, je reprendrai la prochaine fois, car j’avoue qu’aujourd’hui, je n’en ai pas.
(Jean-Michel Pailherey - 2011 )

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre Message

1 discussion

  • 20 août 2012, par nanabel

    Internet à ceci de magique, qu’un article écrit en 2011 peut être commenté en 2012 sans que cela semble tardif. Il semblerait que sur la toile le temps ne fait rien à l’affaire. Ceci pour vous dire que ce n’est qu’aujourd’hui que je découvre, avec intérêt, votre site, au détour d’un lien laissé "négligemment" par un internaute sur un player d’actualités générales.

    A la question : "Qu’avons-nous besoin pour démarrer une histoire ?", je répondrai que tout dépend du thème que nous voulons aborder. Il est utile de préciser, pour les novices en écriture, que tous les thèmes littéraires ont déjà été inventés. Et à décevoir certains amateurs du genre, il n’y a que 36 situations dramatiques possibles. Pour faire court, en littérature, tout a déjà été écrit.

    En partant de votre exemple (image prétexte) d’un téléphone qui se brise sur le trottoir, il n’y aura donc que 36 situations dramatiques possibles et pas une de plus. L’exercice de l’écrivain consistera à apporter des variantes inédites au thème choisi. Tout étudiant scénariste apprend la liste des thèmes en 1ère année d’étude. Il serait bon qu’elle soit connue également des romanciers amateurs.

    Ce n’est pas le contexte de l’histoire (décor) le plus important, mais le thème abordé. L’histoire d’un roman s’articule sur un canevas, ou trame logique, qui doit toujours être compréhensible pour le lecteur. Même si l’histoire se situe dans un monde futuriste, parallèle, imaginaire ou absurde, le thème abordé doit impérativement être réel. Tout l’art de l’écrivain viendra de son aptitude à mélanger plusieurs thèmes pour en faire une histoire cohérente. Mais le plus difficile à écrire, quand on a résolu le problème des thèmes, de l’histoire et de la trame, reste quand même les dialogues (mon cauchemar) qui ne demandent pourtant rien d’autre que du talent.

    Le top 10 des situations dramatiques les plus souvent abordées dans les romans sont :

     Les 7 pêchés capitaux (orgueil, avarice, envie, colère, luxure, paresse, gourmandise)
     Amours innocents, romantiques
     Amour passionnel, inaccessible, platonique, spirituel, dévotion, etc..
     Trahison
     Crime, meurtre gratuit, erreur judiciaire, injustice
     Héroïsme, dépassement de soi, sauver le monde
     Quête, trouver un objet/individu perdu, prophétie
     Pouvoir, persécution, puissance et autorité, conspiration
     Vengeance, révolte, rébellion
     Compétition, rivalité