Un prince, deux souris, et un chat noir
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Nombre de pages en A4 : 21
Version publiée le 8 février 2024
- (Première publication sur Edition999 le 23 août 2023)
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Thème :
Jeunesse
ISBN : 978-2-9556264-8-1
La quatrième de couverture
Dans La princesse et le chat et autres contes, récemment publié sur Edition 999, il est fait référence à un conte étrange, dans lequel un prince souffre de la phobie des chats… C’est ce dernier que vous pourrez découvrir ici ! Et voici quelle en est l’intrigue.
Tout le monde sait qu’il est risqué de ne pas convier les fées au baptême d’un petit prince : celles-ci pourraient se sentir humiliées, et le pire est alors à craindre… Cela s’est déjà vu dans des contes célèbres, tels que la Belle au Bois dormant. Or, le mauvais sort qui est jeté ici est peut-être encore plus terrible ! Mais tout finira bien, car nos deux courageux héros devront leur salut, de manière surprenante…, à l’éternelle mésentente entre chats et souris, mais également à l’existence d’un objet magique, jalousement gardé par le Grand Rat Blanc, depuis des milliers d’années…
Ce conte, initialement publié en 1901 par la poétesse britannique Edith Nesbit, convient à tous les âges, et peut très bien être lu le soir aux enfants, pour leur apprendre que c’est en réalité l’Amour, qui triomphe toujours de toutes les difficultés !
La première page
A la naissance du prince, la reine dit à son époux :
« Mon cher, faites particulièrement attention à la liste des invités. Vous savez
comment sont les fées. Elles viennent toujours au baptême, qu’on les ait invitées ou non. Mais si on a oublié de convier l’une d’elles, vous pouvez être certain qu’elle se montrera très déplaisante !
— Mon amour, répondit le roi, je vais les inviter toutes ! »
Sur quoi, il s’empara de son stylo à plume de diamant, et entreprit d’écrire les
faire-part.
Un messager venait d’entrer, pour leur apporter des nouvelles de la guerre : le
roi devait donc se dépêcher. Les invitations furent bien envoyées, mais le baptême dut quant à lui, être repoussé d’un an… Ce délai permit au royaume de terrasser tous ses ennemis. Et ces victoires eurent pour effet de rendre le roi particulièrement content de lui-même.
Le prince avait désormais un an. Le petit garçon était également content de lui-même, comme le sont tous les bébés affectueux. Ainsi, il trouvait dans les doigts et les orteils princiers une source de délices toujours renouvelée. La reine elle aussi, était fort contente d’elle-même, comme le sont toutes les mères dévouées. Tout allait donc pour le mieux.
Le jour du baptême, en l’honneur de cet évènement, on décora le palais de tentures argentées et on répandit des marguerites fraîches. Quand les convives eurent bu et mangé tout leur saoul, les fées arrivèrent, avec les cadeaux qu’elles destinaient à leur filleul.
🎓Ambassadeur Edition999
Curieuse de tout ce qui se rapporte à l’Angleterre du XIXème siècle et aimant les contes de fées, j’ai choisi de croiser les deux en m’intéressant aux auteurs pour la jeunesse, de cette époque et de ce pays. C’est une période de grands changements, durant laquelle certains pionniers proposèrent...
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