Gilles EJON du RONPOUIN, Lord de Glencoe, commence sa carrière de fonctionnaire en qualité de cantonnier. Il s’imprègne de la dure réalité des conditions de vie propres aux travailleurs situés en bas de l’échelle sociale et décide de prendre du galon pour améliorer l’ordinaire. À cette fin, il entreprend des études, d’abord à l’école nationale des techniciens de l’équipement (ENTE), puis à l’institut d’études politiques (cycle préparatoire ENA) et à la faculté de droit de Grenoble. Docteur en droit public, il intègre l’école des hautes études en santé publique (EHESP). Au terme de ce cursus universitaire et après dix années de travail au bord des routes, il pratique son nouveau métier de directeur d’hôpital en France métropolitaine et dans les Caraïbes. Son activité professionnelle prend fin dans une organisation internationale au sein de laquelle il exerce ses fonctions de conseiller en politique hospitalière auprès de divers gouvernements africains.
Gilles EJON du RONPOUIN déploie à présent sa verve railleuse sur les valets serviles d’un système politico-économique inique. Il décoche ses flèches contre ces tendres protecteurs des ultras riches et ces tristes contempteurs des plébéiens. La réduction éhontée du pouvoir d’achat des personnes à la retraite, désormais traitées comme des parias, la précarisation de l’emploi des salariés par le jeu des ordonnances relatives au droit du travail, les avantages acquis des travailleurs mis au pilon, la casse des services publics, le régime fiscal privilégié offert aux grandes fortunes, apparaissent comme autant de mesures ignominieuses qui s’ajoutent à la litanie des réformes d’inspiration hyper libérale à mettre au passif d’un appareil politique à la botte des forces de l’argent. Désabusé, l’auteur limite son ambition à divertir ses lecteurs en relatant les tribulations d’un croque-mitaine en butte à l’acrimonie des gens d’en haut.