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Mille et une lettres d’amour.
Quelques communications téléphoniques… Un Week-end du 7 et 8 mai.
De prise de contact.
De travail exploratoire.
De reconnaissance de l’autre.
De connaissance de l’autre.
Bref, un week-end bien rempli !
Agnès : Le 9 mai, Mardi soir Cher Martin,
En feuilletant un bouquin de « Salomé » pour trouver des matériaux pour ta construction, voici ce que je trouve :
« La pire des privations est de ne pas savoir découvrir et utiliser le meilleur de nous-mêmes… Il y a partout des affamés, des sous-alimentés, des boulimiques du cœur et des obèses de la demande. Pour ceux qui n’ont rien à donner que de la violence et le désespoir de leur manque. Peu d’entre nous sont capable de s’ouvrir et de recevoir dans l’abandon et la confiance, de se donner sans s’amoindrir, vivre l’échange comme le partage et ont comme une intuition, un dû ou une perte. »
C’est ainsi que j’analyserai, si j’avais à le faire (et je ne suis pas gênée pour le faire), le week-end précédent. Moins se priver, s’ouvrir et recevoir, etc. En est-il ainsi de ton analyse ? Tu as, à l’heure où j’écris, 5 jours et 6 nuits pour y réfléchir, à moins que tu le fasses plus vite et veuilles m’appeler jeudi soir…
On a tous de la chance dans un domaine particulier, pour certains c’est l’amour, pour d’autres c’est la situation sociale ou la profession qui est favorisée, ou bien c’est la santé, tandis que pour moi, c’est quand je suis loin de chez moi, que la chance me (...)
Je garde encore en mémoire les effets de la timidité dans ma vie d’écolier. Je désire de tout mon cœur exprimer le mal-être et la souffrance qu’elle m’a provoqués et que je gardais en moi.
"Le jet vira légèrement au nord-est, exactement au-dessus du phare d’Arzew." Le narrateur est arraché brutalement de son Algérie natale en 1962.
28 février 2019
Merci pour ce livre.