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Je suis un enfant abandonné car né durant un mois maudit selon les croyances de mon village.....Poursuivi, affamé et terrorisé, je dois mon salut à la générosité de Dame Nature qui m’a offert sa protection et sa magie.
J’ai défié une armée, la folie d’un Roi et la foi en des croyances ancestrales au détriment de la raison....J’ai assisté à la destruction de Dame Nature qui pourtant a offert aux Hommes tout ce dont ils ont besoin.
D’aventure en aventure, j’ai découvert l’amitié, l’amour, le courage et le pardon.
Il était une fois, dans un petit village malgache, un couple qui vivait avec ses huit enfants. La famille Betsara était très pauvre et malheureusement la femme allait donner naissance à un petit neuvième.
– Femme, comment allons-nous faire ? Une nouvelle bouche à nourrir, ce sera terrible pour nos autres enfants.
– Mais nous ne pouvons pas l’abandonner, voyons !
– Il le faudra bien pourtant. Dès que tu accoucheras, nous irons abandonner le nouveau-né quelque part dans la forêt. Peut-être que quelqu’un passera par là et le prendra avec lui ?
En pleurs, la femme reconnaissait que son époux avait raison : ils n’avaient pas d’argent et déjà pas suffisamment pour donner à manger à tout le monde.
Mais se posait aussi le problème du jour de la naissance du petit. Le roi du village avait décrété que tous les enfants naissant au mois de décembre portaient malheur et devaient être sacrifiés aux dieux.
Nous étions en décembre : la femme savait donc que la seule chance pour son enfant serait de l’abandonner suffisamment loin du village.
Sitôt dit, sitôt fait. Après la naissance du petit garçon, le mari était parti dans la forêt pour trouver un endroit où l’abandonner.
Il avait marché pendant des heures et des heures. A la tombée de la nuit :
– Il va bientôt faire nuit et il faut que je commence à penser au retour sinon ma femme et mes enfants vont avoir peur et les villageois commenceront à se poser des questions.
Il avait trouvé un bananier bien rafraîchissant et avait décidé d’y laisser le petit.
– Pardonne-nous petit, la misère fait faire des choses abominables aux honnêtes gens.
« La pauvreté on s’en remet. La misère, c’est cette chose atroce, qui coupe les jambes et la tête. La misère, elle, est tragique. Michel Ragon »
Le petit avait vite commencé à crier parce qu’il avait faim et surtout très froid.
Pas très loin de cet endroit, un vieux couple habitait une petite masure à la lisière de la forêt. La femme avait cru entendre des pleurs.
– Tu entends ?
– Non …
– Je crois que j’entends un enfant qui pleure !!!
La vieille dame avait voulu savoir si elle ne s’était pas trompée. Elle était entrée dans la forêt : les cris avaient continué de plus belle.
– Ah non, je ne me trompe pas, c’est vraiment le cri d’un nouveau-né.
En continuant sa route, elle était tombée sur le bananier et avait aperçu le petit bébé emmitouflé dans une couverture.
– Mais qu’est ce que tu fais là tout seul, mon bonhomme ?
Elle avait entendu une voix lui répondre :
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