La plume noire
Nombre de pages en A4 : 32
Version publiée le 26 mai 2024
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Thème :
Poésie
La quatrième de couverture
Plongez dans les abysses de l’âme humaine avec ce recueil de poèmes, où chaque vers sombre et grinçant révèle des facettes délicieusement macabres, parfois horrifiques ou gothiques de notre société. Les thèmes de l’enfer et de l’humanité, de la passion et de la solitude, se tissent dans une tapisserie poétique où l’espoir semble avoir déserté.
À travers ces pages, l’auteur explore les ombres qui dansent au cœur de l’existence, où le fantastique rencontre le réel dans un ballet spectral. Les poèmes de ce recueil sont des miroirs sombres reflétant une réalité déformée, une invitation à questionner ce que signifie être humain dans un monde souvent privé de lumière.
Embrassez le voyage à travers ces explorations poétiques, où le frisson est garanti et la réflexion, inévitable.
La première page
Dans de sombres recoins cérémoniels, où se côtoient une réalité oubliée et les ténèbres de toute éternité, deux silhouettes nimbées d’une lumière indéfinissable se font face depuis l’aube des temps, figées dans une immobilité et un silence presque absolus. Elles disputent une partie d’échecs interminable, le plateau dressé entre elles comme le champ de bataille d’un conflit ancestral. Les pièces, sculptées avec finesse et arborant une apparence macabre, semblent dévoiler des stratégies belliqueuses à celui qui amorce sa manœuvre.
Le premier joueur, un vieux sage aux cheveux aussi blancs que la cendre et au regard aussi profond que le néant, porte les blessures d’une vie éternelle. Son visage, émacié et ridé, se penche sur le jeu avec une concentration intense. À ses côtés, des crânes dispersés, rappelant la fatalité qui accompagne chaque mouvement, chaque choix, symbolisent la renaissance à un niveau de vie supérieur, condition nécessaire au triomphe de l’esprit.
Face à lui, drapée dans la nuit éternelle, la Mort elle-même manie les noires, ses doigts osseux glissant sur les pièces avec une délicatesse presque affectueuse. Son visage demeure caché, enveloppé d’une majesté royale, comme s’il émanait directement du divin, une énigme sans réponse.
Autour d’eux, le ciel onirique s’anime dans une majesté spectrale. Des corbeaux, messagers de présages funestes, tournoient et croassent, éclipsant par moments les éclairs qui déchirent l’empyrée. Leur ballet funeste insuffle un sentiment de tristesse et de désespoir au vieillard joueur des blancs. Une armée squelettique semble alors prendre vie à l’arrière de la scène ancestrale, répétant inlassablement les affrontements des siècles passés : le fou noir prend la tour blanche, la reine blanche prend le cavalier noir…
Je m’appelle Stéphane Lemaire, né à Namur (Belgique) le 30 décembre 1968. Depuis mon enfance, je me suis passionné pour les œuvres d’auteurs tels que H.P. Lovecraft, Edgar Allan Poe, Mary Shelley, Arthur Machen et Stephen King. C’est de cette fascination qu’a émergé mon imaginaire foisonnant.
Ma...