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Accueil > Littérature > La rapsodie des cloportes
C’est un pavé jeté dans l’eau déjà bien agitée de la mare, sous un ciel ténébreux et menaçant, et dont le choc éclabousse de paillettes piquantes les visages des promeneurs arrêtés, sans salir de boue leurs vêtements...
Lancé assez fort, afin que se dispersent à la surface de la mare, les bulles de boue remontées de la vase ; il devrait, ce pavé, inciter les promeneurs au sursaut plutôt qu’au désespoir...
Les cloportes ne font pas de « stories » sur les réseaux sociaux, comme en font au kilomètre de page Facebook, les humains…
Du moins un certain nombre d’humains de toutes générations (peut-être même que les seniors et les senioresses, en stories, battent les adolescents à la course)…
Comment les cloportes, communiquent-ils entre eux ?
Nul ne le sait. Pas même les entomologistes qui s’intéressent au « langage » des insectes.
L’on peut imaginer, par des ondes, par des phéromones…
Quoi qu’il en soit, l’on n’entend rien, rien de rien, à ce que « racontent » les cloportes.
Il faudrait les imaginer, réunis en quelque endroit sombre et humide, sur le sol en ciment d’un garage ou d’une cave, entre deux caisses contenant des objets usagés destinés à être portés en déchetterie… Composant ensemble une rapsodie…
Ils s’éveillent seuls au milieu de la nuit dans de grands lits défaits, un traversin tordu entre leurs jambes repliées... Celui ou celle qui dort auprès d’eux a disparu, les volets battent, la tapisserie cloque telle une peau ébouillantée, la lampe sous le plafond se balance et, du grand lit défait, montent des ondes de suées... Ils s’endorment sur des échelles dont les barreaux n’ont plus aucune consistance, et le plafond au dessus d’eux, goutte comme du chocolat blanc fondu... Ils peignent à l’aube sur des draps tendus entre deux lampadaires, d’étranges visages et de grandes lettres déformées... Mais les couleurs se diluent à la lumière du jour se levant, les étranges visages et les grandes lettres se déforment et se meuvent tout au long des draps tendus qui se déchirent... Ils funambulent sur des cordes usées, à seulement quelques pieds au dessus du marais...
Dans la Perse orientale du IIIe siècle av.J.C., un riche seigneur entouré d’esclaves mène son existence quotidienne. Aujourd’hui, il a des prises de conscience qui le pousse à se poser de grandes questions. Le moment est venu de trouver des réponses…
Manon 26 ans apprend à faire de la cuisine avec d’autres personnes.
Comme tout, ce livre a une histoire. C’est mon histoire réelle, authentique toute simple tel un ruisseau qui serpente une montagne. Il abreuve le faune et la flore de cette magnifique création que nous a donnée ce Maître Créateur. Il chuchote ou gronde, (...)
1er juillet 2020, par Evelyne DE SOUSA pseudo Eve-Yeshé
j’ai beaucoup apprécié l’article de Lydia sur ce livre et cela m’a tout de suite donné envie de le lire.
Je ne connaissais pas votre site donc je vais le découvrir.
^ 1er juillet 2020, par Jean-Michel
Bonjour,
L’équipe et moi-même espérons que vous trouverez des livres qui vous plairons.
Ils sont nombreux, 2646 à ce jour.
J’espère que vous échangerez notre adresse à d’autres lecteurs que vous connaissez.
Bonne lecture et merci d’avoir choisi Edition999
Jean-Michel
30 juin 2020, par Lydia
Si l’on aime les romans un peu atypiques dans lesquels les mots dansent et virevoltent pour donner du sens à l’histoire, dans lesquels on passe de la prose poétique à un vocabulaire moins châtié mais dénonciateur, alors ce roman est parfait. J’ai vraiment apprécié ce livre qui ne ressemble à aucun autre. Guy SEMBIC est dans la même veine que tous ces auteurs de l’OULIPO, qui ont travaillé sur les mots. Je pense à Tardieu, à Queneau... à tous ces auteurs qui ont utilisé la littérature pour en moderniser la langue.