📚 ISBN : 978-2-9595073-4-2
Le silence des rails
© 2025 - Auteur José VALLAURI (Ref : Edition999-2025-4200-6)
Nombre de pages en A4 : 146
Livre publié le 31 janvier 2025
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Thème :
Littérature
La quatrième de couverture
En 1900, Marie, une jeune servante de ferme à Tannet, dans un petit village près de la ligne de chemin de fer, mène une vie modeste. Un jour, elle rencontre Ernest, un ouvrier travaillant sur la construction des chemins de fer. Charmé par sa douceur, Ernest la courtise avec des promesses d’une vie meilleure loin du village. Malgré leur différence de classe, Marie cède à ses avances et tombe amoureuse de lui.
Leur romance naît dans l’Entité des locomotives et des trains qui filent vers des horizons lointains, symbolisant à la fois l’évasion et le danger. Mais alors que la Première Guerre mondiale éclate, Ernest est appelé à combattre sur le front. Les lettres d’amour d’Ernest arrivent moins fréquemment jusqu’à ce que, brutalement, elles cessent. Marie apprend avec horreur la nouvelle : Lucien est tombé au combat, comme tant d’autres jeunes hommes sacrifiés à la guerre.
Désespérée, Marie découvre qu’elle est enceinte d‘Ernest, seul vestige de leur amour perdu. Terrifiée par la honte et le rejet de la société, elle se retrouve face à un dilemme tragique : garder cet enfant illégitime dans un monde qui condamne les femmes seules, ou se débarrasser du "problème". Persuadée qu’elle n’a pas d’autre choix, Marie se tourne vers une faiseuse d’anges, une femme qui pratique des avortements clandestins.
Dans la noirceur d’un sous-sol sordide, Marie traverse une épreuve à la fois physique et émotionnelle dévastatrice. Son corps et son esprit sont marqués à jamais par cette expérience. La douleur et la culpabilité la hantent, mais elle retourne silencieusement à sa vie de servante, avec pour seul souvenir de son amour perdu le bruit lointain des trains, symboles de la vie qui continue sans elle.
La première page
La lourde chaleur d’une après-midi d’août écrasait les champs autour de Tannet, et la poussière soulevée par le passage des trains retombait lentement sur les ruelles du village. Marie, une jeune servante à la peau hâlée par le soleil, rentrait du marché, un panier d’osier au bras. Ses pensées erraient loin des tâches quotidiennes. Le sifflement des locomotives, résonnant dans le lointain, faisait naître en elle des rêves d’évasion, des promesses de voyages vers des horizons qu’elle ne connaissait que dans les récits des voyageurs de passage.
C’est là, près des rails encore en construction, qu’elle l’aperçut pour la première fois. Ernest, un ouvrier à la silhouette élancée, vêtu de sa chemise de travail, les manches retroussées jusqu’aux coudes. Ses yeux brillants sous la casquette sale trahissaient une curiosité, une fougue que Marie n’avait jamais rencontrée chez les hommes du village.
Les jours suivants, il trouvait toujours une excuse pour l’approcher. Un sourire, un mot échangé, puis des conversations de plus en plus longues sous les grands platanes qui bordaient la voie ferrée en construction. Il lui parlait des villes qu’il avait traversées, des auberges où il avait dormi, des promesses de travail et de richesse dans ces lieux lointains où la modernité semblait tout transformer. Marie l’écoutait, fascinée, bercée par ses mots et par l’idée qu’une autre vie l’attendait, ailleurs.
Un soir d’automne, alors que le soleil déclinait et que la file des locomotives s’allongeait sur le village, Ernest fit ce qu’elle redoutait autant qu’elle l’espérait. Il la prit dans ses bras, ses mains calleuses glissant sur sa peau, ses lèvres cherchant les siennes dans une douceur mêlée de désir. Marie céda, son cœur battant à tout rompre, incapable de résister à l’appel de cette vie plus vaste que la ferme et les tâches monotones. Ils se retrouvaient à l’abri des regards, au crépuscule, leurs rendez-vous marqués par le passage des trains qui fendaient le silence du soir.
Mais alors que le printemps suivant s’annonçait, la guerre éclata. L’Europe tout entière fut plongée dans la tourmente, et Ernest fut appelé sous les drapeaux. Les trains, symboles d’évasion et de promesses, devinrent ceux qui transportaient les jeunes hommes vers les champs de bataille.
🎓Ambassadeur Edition999
L’auteur, né a Villefranche sur Saône, a été électricien, puis s’est installé dans le Jura ou il a exercé différent métier, avant de devenir Assistant familial.
L’écriture étant une passion pour lui, il profite de ses rares moments de solitude pour écrire. Il s’est installé maintenant en...
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