Les naufragés de Dieu
Nombre de pages en A4 : 101
Livre publié le 21 juillet 2023
Cette oeuvre est protégée par les droits d'auteur au sens de l'article L. 111-1
du code de la propriété intellectuelle (CPI).
Protection des oeuvres
Les droits d'auteurs conférent par principe une propriété privative é son
titulaire, lui permettant de déterminer les conditions d'exploitation de son oeuvre.
Les infractions aux droits d'auteurs sont sanctionnées pénalement (CPI, art. L. 335-1 é L. 335-10)
La violation des droits d'auteurs est constitutive du délit de contrefaçon puni d'une peine de 300 000 euros
d'amende et de 3 ans d'emprisonnement (CPI, art. L. 335-2 s.).
Des peines complémentaires - fermeture d'établissement, confiscation, publication par voie d'affichage de la
décision judiciaire - peuvent en outre étre prononcées.
Les statistiques du livre
464 lecteurs ont feuilleté le livre
260 téléchargements au total.
2 téléchargements sur les 7 derniers jours
0 téléchargement aujourd'hui
Evaluer le livre "Les naufragés de Dieu"
Note globale pondérée
5/5 sur 2 votants
Thème :
Philosophie et spiritualité
ISBN : 9782812134395
La quatrième de couverture
Celui que nous prions parfois, pensant qu’il pourrait être Dieu, n’en est que le souvenir. Nous ne sommes que des naufragés de Dieu, agrippés au frêle radeau de notre conscience. Nous avons semble-t-il à jamais perdu la mémoire. Il nous manque l’abécédaire, la matrice, la "carte mère" qui nous permettrait de reconstituer le schéma initial et de ré-accéder aux origines.
Il nous faut non plus décoder le génome humain, mais le "génome universel". Une fois la phrase reconstituée dans sa totalité, une fois la "syntaxe cosmique" pleinement restaurée et assimilée, que nous dévoilerait un tel outil de connaissance, sinon le sens même de l’universel et de l’absolu ?
La première page
Celui que nous prions parfois, pensant qu’il pourrait être Dieu, n’en est que le souvenir. Nous ne sommes que des naufragés de Dieu agrippés au frêle radeau de notre conscience.
Nous avons semble-t-il à jamais perdu la mémoire. Il nous manque l’abécédaire, la matrice, la « carte mère » qui nous permettrait de reconstituer le schéma initial ; de ré-accéder aux origines. Il nous faut non plus décoder le génome humain, mais le « génome universel ». Une fois la phrase reconstituée dans sa totalité, une fois la syntaxe cosmique pleinement restaurée et assimilée, que nous dévoilerait un tel instrument de connaissance sinon le sens même de l’universel et de l’absolu ?
Pour reprendre la phrase de Pierre Simon de Laplace extraite de son Essai philosophique sur le fondement des probabilités, « […] Une Intelligence (ou conscience)1 qui, à un instant donné, pourrait comprendre toutes les forces qui animent la nature et la situation respective de tous les êtres qui la composent, qui pourrait, de plus, être assez vaste pour soumettre ces données à une analyse, pourrait englober, dans une même formule, les mouvements des plus grands objets de l’univers et ceux des plus légers des atomes. Pour une telle intelligence, il n’existerait rien d’incertain et le futur comme le passé s’ouvriraient à ses yeux ». Certes, mais comment une telle intelligence ou conscience serait-elle en mesure de lire et interpréter le monde si elle n’en possède pas le langage ? Comment décrypter le message si, des signes qui nous sont donnés, nous ne percevons que la forme et non le sens dont ils sont porteurs ? Une chance subsiste cependant. Contrairement aux hiéroglyphes qui, sans toute la science et la perspicacité d’un Champollion n’auraient jamais dévoilé leur contenu aux hommes modernes, les signes que nous envoie le monde n’ont guère besoin de nous pour délivrer leur message.
Autodidacte épris de philosophie, je suis l’auteur d’une dizaine d’ouvrages. Mon premier et dernier livre publié par un éditeur "classique", AU CŒUR DE LA CRISE (2014), paru chez Demopolis, a été préfacé par Gérard Mordillat. Réédité en 2020 en autoédition, il est librement accessible en ligne....