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Accueil > Littérature > Ma chère ennemie
Midi sonna sur la vieille horloge du salon, au fond de l’étroit couloir qui menait à l’appartement des Fonssiers, personne ne l’entendit ,dans le restaurant c’était déjà la cohue, la porte d’entrée s’ouvrait et se refermait à chaque instant faisant à chaque fois cliqueter les petites barres d’aluminium qui y étaient accrochées, une jeune femme allait et venait entre les tables, c’était la fille des Fonssiers, la charmante Jeannette, élancée, souple, débordante de vitalité, tout son corps respirant la jeunesse et l’insouciance, on la demandait partout en même temps et elle arrivait avec sang-froid à faire parvenir toutes les commandes des clients avec une justesse admirable, sa mère qui s’occupait de la cuisine et son père qui était à la caisse n’avaient pas à se plaindre, grâce à Jeannette ils n’avaient recruté qu’un seul employé : Pierre ,un jeune garçon de 19 ans qui s’occupait des corvées et de la vaisselle...
– Et voilà mon père ! Un pot-au-feu comme on en fait plus ailleurs, bon appétit.
– Merci mon enfant.
Le curé regardait Jeannette s’éloigner avec réprobation .Depuis son veuvage, la jeune femme menait une vie peu orthodoxe, il l’avait surpris plus d’une fois entraînant un client au fond du couloir et s’enfermer avec lui pendant une heure ou deux dans sa chambre, il en voulait tout particulièrement à ses parents, tout à fait conscients de ses pratiques et laissant faire les choses sans jamais réprimander leur fille. Mais ici le pot-au-feu était bon et lui aussi fermait les yeux sur les péchés de la serveuse pour venir le déguster.
J’occupais un studio à l’hôpital, au huitième étage, gratuit, ma qualification de médecin et chirurgien m’avait été un privilège. Le seul bémol, était, pour les urgences, dans le cas de débordement, on faisait appel à moi. Une fois ou deux, par semaine, (…)
Août 2000. Une zone pavillonnaire stéphanoise. La journée promet d’être magnifique. La météo est au beau fixe, il va faire chaud.
Je roulais à vive allure, j’allais à l’hôpital prendre mon service. En traversant une ville de banlieue, soudain un piéton surgit de derrière une camionnette.
5 août 2006
Texte excelent. Un conseil, donner à lire avant toute publication. Bon courage.
27 février 2006, par Jean-Michel
Bravo à cet auteur qui nous a fait réfléchir sur les raisons à publier une histoire non fantastique.
La raison majeure c’est que l’on a aimé cette histoire. C’est une belle rencontre avec une époque passée, mais également présente chez nos parents. De l’amour, une construction et un style qui nous a fait chaud au coeur.
Bravo !!!
Continuez...
^ 9 avril 2006, par Rym
Je constate quotidiennement des lectures supplémentaires de la nouvelle que j’ai publiée, mais malheureusement peu de critiques suivent... Je suis une débutante dans le domaine de l’écriture et je serai ravie de recevoir des commentaires pour améliorer mon style et identifier mes lacunes.
Merci d’avance