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Un jour Massival, le musicien, le célèbre auteur de Rébecca,
celui que, depuis quinze ans déjà on appelait « le jeune et
illustre maître », dit à André Mariolle, son ami :
– Pourquoi ne t’es-tu jamais fait présenter à Mme Michèle de
Burne ? Je t’assure que c’est une des femmes les plus
intéressantes du nouveau Paris.
– Parce que je ne me sens pas du tout mis au monde pour son
milieu.
– Mon cher, tu as tort. C’est là un salon original, bien neuf,
très vivant et très artiste. On y fait d’excellente musique, on y
cause aussi bien que dans les meilleures potinières du dernier
siècle. Tu y serais fort apprécié, d’abord parce que tu joues du
violon en perfection, ensuite parce qu’on a dit beaucoup de bien de
toi dans la maison, enfin parce que tu passes pour n’être pas banal
et point prodigue de tes visites.
Jeanne, ayant fini ses malles, s’approcha de la fenêtre, mais la pluie ne cessait pas. L’averse, toute la nuit, avait sonné contre les carreaux et les toits. Le ciel, bas et chargé d’eau, semblait crevé, se vidant sur la terre, la délayant en bouillie, (...)
2012
Nous étions sept dans le break, quatre femmes et trois hommes, dont un sur le siège à côté du cocher, et nous montions, au pas des chevaux, la grande côte où serpentait la route. Partis d’Étretat dès l’aurore, pour aller visiter les ruines de (...)
2013
On allait là, chaque soir, vers onze heures, comme au café, simplement. Ils s’y retrouvaient à six ou huit, toujours les mêmes, non pas des noceurs, mais des hommes honorables, des commerçants, des jeunes gens de la ville ; et l’on prenait sa chartreuse (...)
2013
En se réveillant un matin après des rêves agités, Gregor Samsa se retrouva, dans son lit, métamorphosé en un monstrueux insecte.
La marquise de Champrosé est à sa toilette ; ses femmes l’accommodent. Le galant édifice de sa coiffure touche à sa fin.
Je descendais le dernier coteau du Canigou, et, bien que le soleil fût déjà couché, je distinguais dans la plaine les maisons de la petite ville d’Ille, vers laquelle je me dirigeais.