Robert Bresson "le grand inquisiteur de l’âme humaine"
Nombre de pages en A4 : 507
Livre publié le 8 mai 2024
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Thème :
Littérature
La quatrième de couverture
Robert Bresson est un cinéaste français né le 25 septembre 1901 à Bromont-Lamothe (Auvergne) et décédé le 18 décembre 1999 à Droue-sur-Drouette (Eure-et-Loir).
Il a dit :
« L’avenir du cinématographe est à une race neuve de jeunes solitaires qui tourneront en y mettant leur dernier sou et sans se laisser avoir par les routines matérielles du métier. »
« Poésie et vérité sont sœurs. [...] La poésie ne naît pas sur l’écran d’un ensemble d’images poétiques ou d’un texte poétique, mais d’un ensemble ou plutôt d’une combinaison de détails vrais. »
« Donner aux objets l’air d’avoir envie d’être là. »
« Qui peut avec le moins peut avec le plus. Qui peut avec le plus ne peut pas forcément avec le moins. »
« Le cinéma sonore a surtout inventé le silence. »
« Si une image, regardée à part, exprime nettement quelque chose, si elle comporte une interprétation, elle ne se transformera pas au contact d’autres images. Les autres images n’auront aucun pouvoir sur elle, et elle n’aura aucun pouvoir sur les autres images. Ni action, ni réaction. Elle est définitive et inutilisable dans le système du cinématographe. (Un système ne règle pas tout. Il est une amorce à quelque chose.) »
« Il faut qu’une image se transforme au contact d’autres images comme une couleur au contact d’autres couleurs. Un bleu n’est pas le même bleu à côté d’un vert, d’un jaune, d’un rouge. Pas d’art sans transformation. »
« J’ai dit un jour que le cinématographe était l’art de ne rien montrer. C’est affaire de lumière et d’ombre. Il faut beaucoup d’ombre. »
« Emmenez-moi loin de l’intelligence qui complique tout. »
La première page
D’abord peintre et photographe, Robert Bresson réalise son premier film en 1934 : Les Affaires publiques, film burlesque, qui reste invisible comme c’est le souhait de son auteur (une copie est conservée par la cinémathèque française). Au début de la Seconde Guerre mondiale, il est prisonnier pendant plus d’un an dans un camp allemand. En 1943, il réalise son premier long métrage, Les Anges du péché. Puis, c’est une lecture de Jacques le fataliste de Denis Diderot qui lui inspire Les Dames du Bois de Boulogne en 1945, avec des dialogues de Jean Cocteau.
Déçu dans ses deux premiers longs-métrages par le jeu des actrices comme Maria Casarès, il décidera de ne plus faire appel qu’à des acteurs non-professionnels qu’il nommera ses modèles. Le modèle ne doit jamais avoir fait ni théâtre ni cinéma afin de ne pouvoir corriger son interprétation.
Les (très) nombreuses prises épuisantes permettent à Bresson d’en obtenir l’absolu. Bresson reniera par la suite assez longtemps Les Dames du Bois de Boulogne le trouvant trop "joué" ainsi que Maria Casarès qui, au contraire, ne le trouvait justement pas assez joué. Le film est aussi remarquable par l’emprise du son sur l’image : lorsque Maria Casarès raccroche le téléphone et annonce sa vengeance, le son des claquettes se fait entendre, puis l’image d’Agnès (Elina Labourdette), en train de danser, apparaît, Agnès qui sera le moyen de cette vengeance. Cette technique aujourd’hui courante était à l’époque inédite.
🎓Ambassadeur Edition999
Descriptif auteur
Né à Aix-en-Provence, Jean-Paul Marsal est de nationalité provençale avant tout !
Auteur de plusieurs ouvrages autour de la langue provençale, il avait créé l’association « Santo Ternita e
Prouvènço » pour maintenir la langue et les traditions qui s’y rattachent.
Voici la...