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Cette histoire est celle de ma famille nombreuse car recomposée une famille modeste aimante.
Nous partagions des plaisirs simples comme passer des vacances à dix ou douze dans un cabanon loué à Baïnem avec une chambre pour les enfants et une ou deux autres pour les parents.
Elles étaient équipées de matelas posés sur le sol Tout était rudimentaire et les toilettes aussi.
Un tuyau d’arrosage extérieur pratique après le bain faisait office de douche.
Le point de friction était les WC que nous partagions avec le propriétaire.
Seul contre la famille soudée la lutte était inégale... pas moyen d’y faire son trou !!
C’était souvent ma mère qui se trouvait derrière la porte quand il s’y présentait devant.
Pas de chance et il s’énervait rapidement.
Ma mère l’avait surnommé "Porc-Epic".
Elle décéda huit mois après cet anniversaire.
Herr Aloïs Alzheimer s’était définitivement emparé de tout son être depuis deux ans.
Mon frère rêve de faire un one-man show qui va peut-être se réaliser. Il m’a emprunté cette idée et écrit un petit texte sur ma mère et Aloïs. Mon père l’a lu par hasard et j’ai eu droit à une scène :« comment tu ne m’avais pas dit que ta mère me trompait (elle me racontait tout à moi), en plus tu savais même son prénom ».
J’étais ahurie et j’ai trouvé qu’il était « grave » comme on dirait maintenant.
Je lui avais parlé d’une amourette de sa « petite » (elle mesurait 1,52m) comme il appelait sa tendre… euh ! Pas trop tendre.. moitié, dont je n’ai jamais su le nom.
Ah bon ! lui dis-je et comment s’appelait-il ?
« Aloïs » me répondit-il tout fier.
Ma mère est morte comme elle a vécu… aussi légèrement qu’un papillon, mais un papillon qui se posait par moments pour acheter des pulls et des chaussures à hauts talons (jamais moins de 10 cms qu’elle enfilait dès la descente de lit le matin et abandonnait pour dormir le soir).
On croit souvent que vivre dans la rue c’est facile et que c’est une honte. Mais il s’agit de courage.
Cette histoire est celle de ma famille nombreuse car recomposée une famille modeste aimante. Nous partagions des plaisirs simples comme passer des vacances à dix ou douze dans un cabanon loué à Baïnem avec une chambre pour les enfants et une ou deux (…)
Le temps est passé tel un éclair. Périclès se rend compte que sa vie n’est qu’un long fleuve parsemé d’échecs. Et sans un investissement quelconque, il se demande qui de ses trois enfants sera un bon héritier.
25 janvier 2020, par Norbert Degueurce
j’ai lu ce jour ton livre.C’est avec un certain bonheur que j’ai découvert tout ce que j’ignorais de toi . ta façon de narrer les moments les plus intimes et émouvants de ta vie m’ont transportés en algérie notre terre chérie
En parcourant les lignes de ton livre, j’ai ressenti un énorme regret et surement un remords En effet je n’ai pu comme tu as su le faire, me remémorer la saga de ma famille SANCHEZ et DEGUEURCE
je te félicite sincèrement et surtout d’avoir fait renaître en moi une nostalgie disparue
je t’embrasse affectueusement
ton ami qui pense souvent à toi