Accueil > Autobiographie - Témoignage - Autofiction > Une personne de confiance
le témoignage d’une perte en mars dernier.
La perte d’une mère pendant que les hôpitaux étaient débordés.
Puis la renaissance !
Tu as eu un moment de panique avant de mourir. Tu ne savais pas où tu étais. Tu ne comprenais pas.
Tu as dit : excusez-moi je suis lente !
Comment as-tu pu t’excuser ma petite maman, toi qui étais en train de mourir.
Tu es la personne la plus pudique que je connaisse. Tu vois je parle encore de toi au présent .
Je n’ai pas su t’expliquer qu’ils ne te soignaient plus pour de vrai.
Ils t’ont laissé mourir comme un chien. Et encore ils auraient eu plus d’égard pour un chien. Je suis folle de colère. Tu es morte et j’ai la rage.
Tout me semble confus, irréel, grotesque et j’en veux à la tête entière
Et surtout à moi-même. Je pénètre dans ce tombeau hideux des : si j’avais su…et si je pouvais…
Ils m’ont téléphoné le matin.
Je ne me doutais de rien. Je n’ai pas ressenti de pressentiment particulier ce matin -là, ni de boule au ventre, ni d’intuition. Rien. Apparemment beaucoup de gens ressentent quelque chose, un je ne sais quoi, une sorte de malaise dans ces moments-là, moi absolument rien. Quand c’est arrivé je dormais même du sommeil du juste.
Un homme m’a téléphoné, il avait une voix neutre, il devait être entrainé :
Il m’a dit que tu nous avais quitté à 7 h 30.
Сe livre présente des impressions d’un Russe qui est passe 6 ans le siècle dernier en France a Paris en tant qu’un consultant dans l’Institut de gestion.
Lors de QUESTIONS POUR UN CHAMPION, le 6 MAI 2000, un candidat déclare qu’il éprouve le besoin d’écrire tous les jours, son journal, des courtes nouvelles, ou autre chose pour simplement le plaisir d’écrire.
Demain c’est le printemps. Un de plus pour moi qui suis à l’automne de ma vie. Je me réjouis d’entendre chanter, (avant les cigales tout l’été), les grenouilles durant cette saison magnifique que j’aime tant et je ne vais pas louper leurs concerts, pas plus que je (...)