Présentation de l’auteur
Achref Snoussi est un être humain qui a connu précocement les brusques contrastes des sentiments. Après avoir écrit « La braise d’amour et de la vengeance », premier roman autobiographique, il renouvelle ici l’expérience et réarrange le puzzle pour recréer l’image originale de ses réminiscences. Humaniste et idéaliste, il a décelé les injustices de la vie et a compris que l’ère actuelle ne nous offre que des scènes du malheur, un diable noir qui a envahi tous les recoins habitables de la terre. Dans cette perspective défaitiste, l’auteur a fait une autoévaluation dans un mouvement introspectif remontant jusqu’au berceau d’une tendre enfance, passant par le frémissement d’une adolescence en verdure, et finissant par un ternissement psychologique âpre au commencement de sa maturation. A travers des pages bondissantes, l’auteur revivifie les histoires anciennes, les évènements majeurs de sa vie et tout ce qui a bousculé sa quiétude au fil des années. Les blessures rouvertes, les égratignures à jamais soignées, et les chocs émotionnels éternellement gravés, tous enchevêtrés avec une brise parfumée soufflant sur des moments doucereux, ayant chatoyé les souvenirs ainsi que des cristaux de diamant. L’entourage a été décisif dans l’élaboration de la personnalité de l’auteur. La famille et l’environnement dans lequel il a vu le jour ont influencé le cours de l’histoire. L’empreinte de la vie scolaire, siège de la majorité des activités enfantines, est également indélébile. Le côté affectif, suffisamment prononcé dans ce texte, reflète le double aspect de l’amour chaste ; une rose éthérée qui captive par la splendeur de ses pétales et qui fait saigner au toucher par sa tige urticante.