Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées ; Mon paletot aussi devenait idéal ; J’allais sous le ciel, Muse ! et j’étais ton féal ; Oh ! là là ! que d’amours splendides j’ai rêvées ! Mon unique culotte avait un large trou. - Petit-Poucet rêveur, j’égrenais dans ma course Des rimes. Mon auberge était à la Grande Ourse. - Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou Et je les écoutais, assis au bord des routes, Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes De rosée à mon front, comme un vin de vigueur ; Où, rimant au milieu des ombres fantastiques, Comme des lyres, je tirais les élastiques De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur ! Arthur Rimbaud
ARRAGOA se découvre sur 4 tomes (publié sur Amazon, Kobo et Youscribe) :
1 : Prémices et soupçons
2 : La guerre des coalitions
3 : La vendetta d’une Amazone
4 : La douce dictature
Une histoire qui se promène entre anticipation et opéra de l’espace, mais c’est aussi une première expérience dans le monde fascinant de l’écriture...