Edition999 rencontre Christian Hivert
Comment écrivez-vous ? :
Par périodes, quand le temps et l’humeur s’y prête. Sur cahiers, carnets, ordinateur. En cherchant à composer des sortes de pièces musicales car je trouve que littérature et musique sont très proches.
Pourquoi écrivez-vous ? :
Pour parler.
D’où vous vient votre passion d’écrire ? :
J’aime parler et l’avantage de l’écriture est que l’on s’applique à parler.
Comment vous vient le sujet d’une nouvelle ou d’un roman ? :
Comme l’envie de faire un gâteau, je me dis : "Tiens ! j’aimerai bien manger de cela, qui aurait ce goût là, cet aspect là !..." Pour amuser ou pour transmettre. Un sujet qui me distrait et qui me donne envie de distraire. Un sujet qui me donne envie de réfléchir ou de faire réfléchir. L’envie de dire quelque chose d’une certaine manière, à ma façon.
Quels sont vos écrivains préférés ? :
Rabelais, Powys, Céline, Lawrence, Faulkner, Marquez, Fuentès, Hamsun, Milosz, Mac Orlan, Cendrars, Carpentier, Dostoïevsky, Suares, Leblanc, Char, Saint John Perse, Cervantes, Saint Exupery, Parménide, Héraclite, Montaigne, Bloy, Lautréamont, Pagnol, Jerome, Nerval, Reich, Gourmont, Barbey d’Aurevilly, Huysmans, Louÿs, Gobineau, Heidegger, Wittgenstein, Canetti, Guénon, Leroi-Gourhan, Bertalanffy, Blanchot, Cioran, Bachelard, Camatte, Jaulin, Wittvogel, Villon, Du Bellay, Trakl, La Fontaine, Hölderlin, Gainsbourg, Mallarmé,…
Pensez-vous que les critiques apportent à l’écrivain ? : Nécessairement c’est une forme de miroir qui renvoie une ou des images de soi par l’autre. Positive ou négative qu’importe l’important est l’installation d’un dialogue.
Pourquoi avez-vous choisi de publier sur Edition999 ? :
Parce que c’est pratique, moderne, accessible à tous et toutes, c’est une forme de diffusion d’avenir.
Avez-vous des projets en cours ? : J’ai plusieurs projets en cours : la poursuite de la rédaction de fables, poésies, réflexions et recherches, romans...
Si vous désirez ajouter quelques mots aux lecteurs qui vont vous lire. C’est ici et maintenant. :
Lire c’est comme prendre un bateau, monter à bord et partir en voyage. Découvrir de nouveaux paysages, de nouvelle personnes. Découvrir des nouveaux mondes inutiles et utiles, passagers et permanents, que l’on laisse et délaisse ou que l’on aime et adopte.