Depuis l’âge de 11 ans, j’ai choisi d’aller vers les ’anawims’ des temps actuels… [mot cité dans la Torah, indiquant ceux qui ont tout perdu. Ici, je l’entends comme ceux qui ont perdu jusqu’à leur vie sociale, leur dignité, leur foi, leur santé, leur espérance].
De 2001 à 2017, j’ai exercé le métier d’éducateur spécialisé D. E. dans le secteur des ‘handicaps divers’. J’ai repris des études afin d’aller vers le thérapeutique. En effet, je désirais donner la possibilité d’agir sur les causes, et non plus seulement avec les symptômes qu’elles engendrent.
Obtenant mon diplôme de musicothérapeute en 2016, je me suis inscrit en tant qu’autoentrepreneur. Au fur et à mesure de ma pratique auprès de personnes n’ayant plus accès aisé à la parole ou n’étant pas en capacité de symbolisation, je mesure la portée du soin musicopsychothérapeutique à chaque nouvelle prestation. Je me sens comme privilégié...
Je suis conscient que ce soin complémentaire serait fort bénéfique aux personnes atteintes de déficiences et/ou de handicaps [les travailleurs sociaux les dirigent vers des Psys (d’école freudienne), qui les renvoient disant qu’un travail s’avère impossible, "n’ayant pas accès à la symbolisation"] ainsi qu’aux personnes âgées atteintes de troubles neurocognitifs sévères [actuel glissement vers un retour silencieux du nihilisme thérapeutique, dénoncé par Maria Montessori].