Accueil > Littérature > Comme une femme à la mer
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J’ai choisi de me battre contre le cancer en accompagnant mes patients jusqu’aux derniers moments. Et puis je suis tombée devant l’impuissance des médecins et la douleur des familles. Je me suis effondrée devant ma propre fragilité à supporter l’inconcevable. Quand les portes se referment sur les familles qui laissent leurs morts au personnel médical, Christine, mon aide-soignante et moi avons vécu le plus terrible de ce que la mort nous offre ... Nous avons recueilli leurs derniers mots et leurs angoisses vers ce long voyage sans retour ! L’humour nous a sauvées parfois, le désarroi nous a pliées souvent et moi je m’y suis perdue ... Comme une femme à la mer ... ! Je n’ai jamais pu concevoir ce métier pour fermer des yeux, je l’ai fait pour soigner et pour la victoire de la vie ! Quand on a 19 ans, la mort ne peut être digne, elle est révoltante, insoutenable ! J’ai partagé les derniers instants de Linda et sans le savoir jamais, elle a partagé les miens .... A toutes les soignantes et soignants, que mon combat perdu, vous donne la force de vous battre pour que la vie l’emporte sur une mort que certains veulent digne !
Le messager : Lucien Lambert est-il le paisible retraité qu’il paraît être ?
Torence Douglas, une jeune fille de vingt ans, s’est toujours sentie véritablement liée à Laurianna, sa tante défunte plusieurs années avant sa naissance des suites d’un tragique accident de la route. Inutile de préciser que Tommy, son père, qui était très proche (...)
Amour persistant ou refus de vieillir ? Quand on choisit l’Autre, Lui reste nous hanter.
Une petite nouvelles fantastique de 5 pages, en rapport entre rêve et réalité. Le sommeil veut pas de moi et toi tu rêves depuis longtemps”. Jamais, je n’aurais pu m’imaginer qu’une chanson de Bruel tomberait si à propos. Le radio-réveil indique trois heures (...)
26 décembre 2013, par S.
Tout ce que je n’ai jamais su, ou peut être pas voulu savoir de l’envers du décor, Cathy messager de dieu ou sainte errant dans les couloirs noirs du désespoir de la mort de ces malades en fin de vie. J’ai une pensée aussi pour tous ces proches dont l’amour et l’impuissance face à la maladie ont grâce à des gens comme vous pu voir les leur partir avec dignité.
Aujourd’hui mon amour est partie, les deux soignantes du soir que je ne n’avais jamais vu avant étaient là pour adoucir son départ, j’ai vu de l’amour dans leurs gestes et leurs soins, je n’ai pas compris de suite pourquoi elles étaient autant remplies de bonté, maintenant je sais en vous aillant lu. Vous n’êtes malheureusement pas reconnue à la hauteur de ce que vous faites, je crains que vous ne soyez pressés comme un citron et que l’on se serve de vous jusqu’au point de non retour.
J’éprouve un profond respect pour ce que vous faite, et si l’envers de ce décor est sombre, l’amour que vous administrez est beau comme la vie et le ciel dont la mer s’y reflète.
A mon amour.
Quand au petit matin en te tenant la main, je t’ai dit que tu en avais fini de cet acharnement médicamenteux, jamais plus tu ne souffrirais, tu m’avais laissé le plus beau des cadeaux : la chance d’avoir pu te connaitre et combien j’avais aimé t’aimer, je t’ai remerciée de cette vie que tu m’as offert et que nous avions tant désiré, que je vois grandir tous les jours, et que nous avions éduqué avec tout notre amour, je sait la fierté qui est la tienne aujourd’hui en le protégeant du regard et perchée sur ton étoile : "notre fils". Tu m’as ainsi quittée l’âme en paix en laissant couler une larme jaunie par toutes ces drogues qu’on t’avait administrées.
Merci à vous qui nous avez entouré de vos bras immensément grand lors de ces derniers moments.
^ 29 décembre 2013
Mes pensées vont vers vous et votre amour ...
Merci d’avoir lu mon témoignage et de m’avoir comprise aussi profondément, aussi humainement !
Je vous embrasse
Cathy
15 décembre 2013, par rémi
Un récit très touchant, qui aborde un sujet difficile mais d’actualité. On le dévore d’un trait, et on referme cet ouvrage absolument bouleversé. Je le recommande !