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Littérature

Comme une femme à la mer

Cathy Taloud (Auteur)

Nombre de pages en A4 : 43

Version publiée le 13 décembre 2013

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Thème :
Littérature

La quatrième de couverture

J’ai choisi de me battre contre le cancer en accompagnant mes patients jusqu’aux derniers moments. Et puis je suis tombée devant l’impuissance des médecins et la douleur des familles. Je me suis effondrée devant ma propre fragilité à supporter l’inconcevable. Quand les portes se referment sur les familles qui laissent leurs morts au personnel médical, Christine, mon aide-soignante et moi avons vécu le plus terrible de ce que la mort nous offre ... Nous avons recueilli leurs derniers mots et leurs angoisses vers ce long voyage sans retour ! L’humour nous a sauvées parfois, le désarroi nous a pliées souvent et moi je m’y suis perdue ... Comme une femme à la mer ... ! Je n’ai jamais pu concevoir ce métier pour fermer des yeux, je l’ai fait pour soigner et pour la victoire de la vie ! Quand on a 19 ans, la mort ne peut être digne, elle est révoltante, insoutenable ! J’ai partagé les derniers instants de Linda et sans le savoir jamais, elle a partagé les miens .... A toutes les soignantes et soignants, que mon combat perdu, vous donne la force de vous battre pour que la vie l’emporte sur une mort que certains veulent digne !

La première page

en cours de rédaction
  

Biographie de Cathy Taloud

Moi Cathy TALOUD, infirmière en cancérologie à Paris de1991 à 1995 puis à Montpellier de 2003 à 2005. Ce livre se veut un témoignage sur la réalité du travail de nuit en cancérologie d’une infirmière et de son aide soignante. J’ai été une infirmière enthousiaste, dévouée mais fragile et j’ai...

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3 discussions

  • 26 décembre 2013, par S.

    Tout ce que je n’ai jamais su, ou peut être pas voulu savoir de l’envers du décor, Cathy messager de dieu ou sainte errant dans les couloirs noirs du désespoir de la mort de ces malades en fin de vie. J’ai une pensée aussi pour tous ces proches dont l’amour et l’impuissance face à la maladie ont grâce à des gens comme vous pu voir les leur partir avec dignité.

    Aujourd’hui mon amour est partie, les deux soignantes du soir que je ne n’avais jamais vu avant étaient là pour adoucir son départ, j’ai vu de l’amour dans leurs gestes et leurs soins, je n’ai pas compris de suite pourquoi elles étaient autant remplies de bonté, maintenant je sais en vous aillant lu. Vous n’êtes malheureusement pas reconnue à la hauteur de ce que vous faites, je crains que vous ne soyez pressés comme un citron et que l’on se serve de vous jusqu’au point de non retour.

    J’éprouve un profond respect pour ce que vous faite, et si l’envers de ce décor est sombre, l’amour que vous administrez est beau comme la vie et le ciel dont la mer s’y reflète.

    A mon amour.
    Quand au petit matin en te tenant la main, je t’ai dit que tu en avais fini de cet acharnement médicamenteux, jamais plus tu ne souffrirais, tu m’avais laissé le plus beau des cadeaux : la chance d’avoir pu te connaitre et combien j’avais aimé t’aimer, je t’ai remerciée de cette vie que tu m’as offert et que nous avions tant désiré, que je vois grandir tous les jours, et que nous avions éduqué avec tout notre amour, je sait la fierté qui est la tienne aujourd’hui en le protégeant du regard et perchée sur ton étoile : "notre fils". Tu m’as ainsi quittée l’âme en paix en laissant couler une larme jaunie par toutes ces drogues qu’on t’avait administrées.
    Merci à vous qui nous avez entouré de vos bras immensément grand lors de ces derniers moments.

    • ^ 29 décembre 2013

      Mes pensées vont vers vous et votre amour ...
      Merci d’avoir lu mon témoignage et de m’avoir comprise aussi profondément, aussi humainement !
      Je vous embrasse
      Cathy

  • 15 décembre 2013, par rémi

    Un récit très touchant, qui aborde un sujet difficile mais d’actualité. On le dévore d’un trait, et on referme cet ouvrage absolument bouleversé. Je le recommande !

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