Mr le baron Ansbert de Mortefeu règne en maître sur ce coin perdu. Ici tout est horrible, tout est froid, tout est humide. Pas de soleil, pas de ciel bleu, tout est gris. Des cris venus de nul part et des bêtes de mauvais augure.
Je pensais en avoir fini avec les rebondissements, je m’étais fourré le doigt dans l’oeil... De nouveaux acteurs, tapis dans l’ombre, m’attendaient au tournant. Et d"autres aventures, encore plus folles, au sein de PilGrim Group.
Deux mouches à damier sont venues parader sous mon nez. Un cynips en quête d’une tige d’églantier m’a fait loucher, comme en apesanteur. Un bombyle m’a fait l’honneur de son vol stationnaire, puis il est allé ailleurs voir son bonheur, dans ce monde si (…)
26 décembre 2013, par S.
Tout ce que je n’ai jamais su, ou peut être pas voulu savoir de l’envers du décor, Cathy messager de dieu ou sainte errant dans les couloirs noirs du désespoir de la mort de ces malades en fin de vie. J’ai une pensée aussi pour tous ces proches dont l’amour et l’impuissance face à la maladie ont grâce à des gens comme vous pu voir les leur partir avec dignité.
Aujourd’hui mon amour est partie, les deux soignantes du soir que je ne n’avais jamais vu avant étaient là pour adoucir son départ, j’ai vu de l’amour dans leurs gestes et leurs soins, je n’ai pas compris de suite pourquoi elles étaient autant remplies de bonté, maintenant je sais en vous aillant lu. Vous n’êtes malheureusement pas reconnue à la hauteur de ce que vous faites, je crains que vous ne soyez pressés comme un citron et que l’on se serve de vous jusqu’au point de non retour.
J’éprouve un profond respect pour ce que vous faite, et si l’envers de ce décor est sombre, l’amour que vous administrez est beau comme la vie et le ciel dont la mer s’y reflète.
A mon amour.
Quand au petit matin en te tenant la main, je t’ai dit que tu en avais fini de cet acharnement médicamenteux, jamais plus tu ne souffrirais, tu m’avais laissé le plus beau des cadeaux : la chance d’avoir pu te connaitre et combien j’avais aimé t’aimer, je t’ai remerciée de cette vie que tu m’as offert et que nous avions tant désiré, que je vois grandir tous les jours, et que nous avions éduqué avec tout notre amour, je sait la fierté qui est la tienne aujourd’hui en le protégeant du regard et perchée sur ton étoile : "notre fils". Tu m’as ainsi quittée l’âme en paix en laissant couler une larme jaunie par toutes ces drogues qu’on t’avait administrées.
Merci à vous qui nous avez entouré de vos bras immensément grand lors de ces derniers moments.
^ 29 décembre 2013
Mes pensées vont vers vous et votre amour ...
Merci d’avoir lu mon témoignage et de m’avoir comprise aussi profondément, aussi humainement !
Je vous embrasse
Cathy
15 décembre 2013, par rémi
Un récit très touchant, qui aborde un sujet difficile mais d’actualité. On le dévore d’un trait, et on referme cet ouvrage absolument bouleversé. Je le recommande !