Errances à Manhattan
Nombre de pages en A4 : 140
Livre publié le 13 juillet 2021
Cette oeuvre est protégée par les droits d'auteur au sens de l'article L. 111-1
du code de la propriété intellectuelle (CPI).
Protection des oeuvres
Les droits d'auteurs conférent par principe une propriété privative é son
titulaire, lui permettant de déterminer les conditions d'exploitation de son oeuvre.
Les infractions aux droits d'auteurs sont sanctionnées pénalement (CPI, art. L. 335-1 é L. 335-10)
La violation des droits d'auteurs est constitutive du délit de contrefaçon puni d'une peine de 300 000 euros
d'amende et de 3 ans d'emprisonnement (CPI, art. L. 335-2 s.).
Des peines complémentaires - fermeture d'établissement, confiscation, publication par voie d'affichage de la
décision judiciaire - peuvent en outre étre prononcées.
Les statistiques du livre
309 lecteurs ont feuilleté le livre
177 téléchargements au total.
0 téléchargement sur les 7 derniers jours
0 téléchargement aujourd'hui
Evaluer le livre "Errances à Manhattan"
Thème :
Littérature
La quatrième de couverture
Un homme et une femme se rencontrent dans un bar de nuit, avant d’errer sans fin dans les rues de New York. Ils hésitent avant de rejoindre Greenwich Village où il vit, en séjournant provisoirement dans un hôtel. A partir d’un vécu différent, une nécessité s’impose à eux et les rend complémentaires : Tous deux sont traqués par la même organisation mafieuse. Conscients de vivre un sursis de courte durée, leur espoir d’échapper à leur destin tragique s’amenuise et prend du mou, alors qu’ils ont encore le temps de fuir. Ils sont paralysés par le drame qui bouleversa New York, lors de la destruction des tours du World Trade Center, en 2001.
La première page
Du point du jour, le soleil se levait, animant son reflet d’aube qui déjà surfait sur l’Hudson River.
En bas, dans les rues, le peuple du plaisir nocturne fuyait les coins éclairés des réverbères, les camions, les fourgons de presse, s’éloignaient des marchés ou des quais, les voitures s’élançaient, prêtes à se fondre dans le tohu-bohu.
Las de s’immiscer frauduleusement dans interstices de l’aurore, au travers de fumées grises flottant autour des gratte-ciel, Marco Véronèse déplaça son regard ailleurs que sur les étendues de terre et de ciel qu’il identifiait pour être le lointain. Durant quelques secondes son regard devint flou, car il ne pensait à rien de précis. Puis il songea par dérision au faucon aux ailes de bronze égyptien qu’il avait aperçu ces derniers temps dans une galerie. Le mythe du rapace aux ailes déployées lui suggéra de tendre ses bras à l’horizontale, de part et d’autre du torse, et il singea l’envergure de l’oiseau. Il s’efforça de garder sa position, en retrait de la baie vitrée, en figurant le saut de l’ange, ce qui lui donna l’air de s’élancer. Il se maintint ainsi afin de croire qu’il pouvait s’envoler, mais à l’idée qu’il s’écraserait en bas, en chute libre, il laissa retomber ses bras. Le rêve furtif d’être un Icare se défit en lui.
🎓Ambassadeur Edition999
Originaire du Midi de la France, après avoir vécu en Asie et en Australie, en qualité d’enseignant, l’auteur réside à présent dans sa ville natale. La vocation d’écrire vaut pour lui comme une magnifique utopie qui peut servir d’exutoire, de garde-fou aux problèmes existentiels, voire à toute...
Lire son interview