HOMO PERFECTUS - L’Avenir de l’Espèce
Nombre de pages en A4 : 343
Version publiée le 17 septembre 2024
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Thème :
Rentrée Littéraire 2024
Philosophie et spiritualité
ISBN : 9791042605476
La quatrième de couverture
Les temps que nous vivons sont un commencement. De nouvelles crises et catastrophes à la fois climatiques, géopolitiques, sanitaires, économiques et sociales sont encore à venir. Plus nombreuses, plus intenses et plus dévastatrices aussi.
À cette période critique de notre histoire où les fondements mêmes de notre civilisation occidentale se lézardent de toute part, le progrès reste la dernière grande croyance de ce XXIe siècle en crise. Aussi, le transhumanisme se pose comme la voie toute tracée pour une humanité en quête de sens et d’espoir. Mais ce nouveau rêve prométhéen ne serait-il pas l’ultime cauchemar ?
Une autre voie est possible cependant. Plus humaine, plus empathique mais surtout, plus universelle et cosmique. Au surhomme transhumain gavé de nouvelles technologies et de certitudes scientistes, une alternative doit s’imposer comme ultime recours à la déshumanisation qui menace.
L’espèce humaine est amenée à évoluer. Comme par le passé, cette évolution ne se fera pas sans une certaine dose de renoncement. Les changements qui s’imposent ne se feront pas sans la disparition de tout ou partie de l’ancien monde. Quant à l’ampleur des souffrances que susciteront ces prochains bouleversements, elle sera en proportion de notre résistance et de notre attachement aux formes anciennes de notre civilisation.
Un être humain plus achevé est en train d’advenir. Il est déjà là, potentiellement présent en chacun de nous. Une humanité définitivement porteuse d’espoir, seule à même d’inaugurer une nouvelle dialectique avec la Terre, la Vie et le Cosmos dans son insondable immensité.
La première page
Les temps que nous vivons sont un commencement. De nouvelles crises et catastrophes à la fois climatiques, géopolitiques, sanitaires, économiques et sociales sont encore à venir. Plus nombreuses, plus intenses et plus dévastatrices aussi. Parce que nos sociétés, qui sont des organismes comme les autres, ne sont plus viables en l’état. Des crises qui d’ailleurs, nous le voyons déjà aujourd’hui, auront d’autant plus de force et d’impact qu’elles s’entretiennent les unes les autres, se nourrissent et s’attisent du fait même qu’elles ne sont pas des accidents indépendants les uns des autres, mais les différents symptômes d’un mal qui menace l’humanité dans la totalité de son organisme. La crise est systémique.
Tous les esprits un peu lucides s’accordent pour faire le même constat : notre espèce, telle qu’elle se présente en ce début de troisième millénaire est arrivée au bout de ses actuelles ressources. Ressources géophysiques d’abord, dont elle aura fini d’épuiser les derniers gisements d’ici ces vingt ou trente prochaines années. Ressources intellectuelles et spirituelles aussi, dont on voit dans les différents domaines des arts, des lettres, de la politique, de la religion, que nous approchons dangereusement d’une décadence psychologique et d’un essoufflement idéologique, signes avant-coureurs qui appellent de profonds bouleversements et de non moins profondes mutations. Les sciences elles-mêmes semblent piétiner. Et s’il n’était les retombées technologiques dont nous nous gavons depuis un demi-siècle pour faire court, quelles connaissances supplémentaires, quel « mieux vivre » la recherche a-t-elle apporté à l’humanité mis à part plus de longévité, une surpopulation grandissante alliées à une dépendance technologique et une surconsommation bientôt étendues à toute la planète ?
Voir en ligne : Page auteur sur CoolLibri.com
Autodidacte épris de philosophie, je suis l’auteur d’une dizaine d’ouvrages. Mon premier et dernier livre publié par un éditeur "classique", AU CŒUR DE LA CRISE (2014), paru chez Demopolis, a été préfacé par Gérard Mordillat. Réédité en 2020 en autoédition, il est librement accessible en ligne....