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Hé quoi, charmante Élise, vous devenez mélancolique, après les obligeantes assurances que vous avez eu la bonté de me donner de votre foi ? Je vous vois soupirer, hélas, au milieu de ma joie ! Est-ce du regret, dites-moi, de m’avoir fait heureux ?
... et vous repentez-vous de cet engagement où mes feux ont pu vous contraindre ?
ÉLISE.— Non, Valère, je ne puis pas me repentir de tout ce que je fais pour vous. Je m’y
sens entraîner par une trop douce puissance, et je n’ai pas même la force de souhaiter que
les choses ne fussent pas. Mais, à vous dire vrai, le succès2 me donne de l’inquiétude ; et je
crains fort de vous aimer un peu plus que je ne devrais.
VALÈRE.— Hé que pouvez-vous craindre, Élise, dans les bontés que vous avez pour moi ?
ÉLISE.— Hélas ! cent choses à la fois : l’emportement d’un père ; les reproches d’une famille ;
les censures du monde ; mais plus que tout, Valère, le changement de votre cœur ; et cette
froideur criminelle dont ceux de votre sexe payent le plus souvent les témoignages trop
ardents d’une innocente amour.
Il faut avouer que je suis le plus malheureux de tous les hommes. J’ai une femme qui me fait enrager : au lieu de me donner du soulagement et de faire les choses à mon souhait,
Je n’oublierai point Apollon qui lance au loin ses flèches, Apollon qu’honorent les dieux quand il s’avance dans le palais de Jupiter. Dès qu’il s’approche, dès qu’il tend son arc redoutable, toutes les divinités abandonnent leurs sièges. Latone seule (...)
Par un K, monsieur le supérieur, par un K ! Le nom s’écrit et se prononce à l’anglaise… comme ceci, Djack…
Mantoue des Gonzague, Florence des Médicis, la Renaissance de ce XVIè siècle est en pleine effervescence. Les cours s’échangent aussi bien des oeuvres d’art que les artistes qui les ont produites.
2 octobre 2017, par conchy
Molière traite l’avarice , un sujet sérieux d’une manière plaisante et divertissante.