Où chaque plume trouve sa voie, et chaque lecteur son évasion.

Accueil > Classique > La jalousie du Barbouillé

Classique

La jalousie du Barbouillé

Molière (Auteur)

Nombre de pages en A4 : 32

Version publiée le 4 février 2018

Cette oeuvre est protégée par les droits d'auteur au sens de l'article L. 111-1 du code de la propriété intellectuelle (CPI).

Protection des oeuvres

Les droits d'auteurs conférent par principe une propriété privative é son titulaire, lui permettant de déterminer les conditions d'exploitation de son oeuvre.
Les infractions aux droits d'auteurs sont sanctionnées pénalement (CPI, art. L. 335-1 é L. 335-10) La violation des droits d'auteurs est constitutive du délit de contrefaçon puni d'une peine de 300 000 euros d'amende et de 3 ans d'emprisonnement (CPI, art. L. 335-2 s.).
Des peines complémentaires - fermeture d'établissement, confiscation, publication par voie d'affichage de la décision judiciaire - peuvent en outre étre prononcées.

Les statistiques du livre

768 lecteurs ont feuilleté le livre

395 téléchargements depuis la parution
0 téléchargement sur les 7 derniers jours
0 téléchargement aujourd'hui

Evaluer le livre "La jalousie du Barbouillé"

2 votes

Note globale pondérée

3/5 sur 2 votants

Thème :
Classique

La quatrième de couverture

Il faut avouer que je suis le plus malheureux de tous les hommes. J’ai une femme qui me fait enrager : au lieu de me donner du soulagement et de faire les choses à mon souhait, elle me fait donner au diable vingt fois le jour ; au lieu de se tenir à la maison, elle aime la promenade, la bonne chère, et fréquente je ne sais quelle sorte de gens. Ah ! pauvre Barbouillé, que tu es misérable ! Il faut pourtant la punir. Si je la tuais… L’invention ne vaut rien, car tu serais pendu. Si tu la faisais mettre en prison… La carogne en sortirait avec son passe-partout. Que diable faire donc ? Mais voilà Monsieur le Docteur qui passe par ici : il faut que je lui demande un bon conseil sur ce que je dois faire.

La première page

Le Docteur, Le Barbouillé
Le Barbouillé
Je m’en allais vous chercher pour vous faire une prière sur une chose qui m’est d’importance.
Le Docteur
Il faut que tu sois bien mal appris, bien lourdaud, et bien mal morigéné, mon ami, puisque tu m’abordes sans ôter ton chapeau, sans observer rationem loci, temporis et personae. Quoi ? débuter d’abord par un discours mal digéré, au lieu de dire : Salve, vel Salvus sis, Doctor Doctorum eruditissime !
Hé ! pour qui me prends-tu, mon ami ?
Le Barbouillé
Ma foi, excusez-moi : c’est que j’avais l’esprit en écharpe, et je ne songeais pas à ce que je faisais ; mais je sais bien que vous êtes galant homme.

  

Biographie de Molière

Né à Paris, Jean-Baptiste Poquelin, qui prendra plus tard le nom de Molière, est le fils d’un riche tapissier du roi. Il perd sa mère à l’âge de dix ans. Après avoir suivi un enseignement au collège de Clermont (futur lycée Louis-le-Grand), il fait des études de droit à Orléans, qu’il abandonne...

Du même auteur

L'avare

L’avare

Hé quoi, charmante Élise, vous devenez mélancolique, après les obligeantes assurances que vous avez eu la bonté de me donner de votre foi ? Je vous vois soupirer, hélas, au milieu de ma joie ! Est-ce du regret, dites-moi, de m’avoir fait heureux ?

2017

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre Message

Que lire après
La jalousie du Barbouillé

Antoine Bloyé

Antoine Bloyé

C’ÉTAIT une rue où presque personne ne passait, une rue de maisons seules dans une ville de l’Ouest. Des herbes poussaient sur la terre battue des trottoirs et sur la chaussée, des graminées, du plantain. Devant le numéro 11 et le numé- ro 20 s’étalaient (…)

Le Cabaret de la dernière chance

Le Cabaret de la dernière chance

Toute cette histoire remonte à un jour d’élections. Par un brûlant après-midi californien, j’étais descendu à cheval dans la Vallée de la Lune, de mon ranch au petit village, pour voter toute une série de réformes qu’on voulait apporter à la constitution (…)

L’Agence Barnett et Cie

Le timbre de la cour, au bas du vaste hôtel que la baronne Assermann occupait dans le faubourg Saint-Germain, retentit. La femme de chambre arriva presque aussitôt, apportant une enveloppe. « Il y a là un monsieur que Madame a convoqué pour quatre (…)