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Accueil > Philosophie et spiritualité > L’envers du monde
Entre toi et moi il n’y a rien et il n’y a personne. Il n’y a même pas cet "entre" qui sous-entend un quelconque espace vide qu’il faudrait combler. Nous ne sommes pas séparés les uns des autres si ce n’est par la conscience qui isole, différencie et individualise. Ce n’est pas le monde qui nous supporte et sur lequel nos pieds reposent. C’est nous qui supportons le monde, d’un bout à l’autre de ses dimensions temporelles et spatiales. Car au plus loin que nous puissions percevoir ou même imaginer, il est le prolongement de nous-mêmes, du plus profond de nous jusqu’au bout de lui-même, en passant par l’image que je me fais de toi, de ta voix et de ta chair.
À une époque où science rime avec toute puissance, ses applications directes sur la vie en société semblent vouloir prendre définitivement l’ascendant sur toute forme de spiritualité ou d’interrogation existentielle. Sommes-nous sur le point d’entrer dans un nouveau Moyen Âge où le plaisir immédiat serait la seule véritable foi qui vaille ?
La recherche scientifique est avant tout « recherche », et quand bien même son chemin soit jalonné de multiples découvertes, celles-ci n’en sont pas pour autant LA DÉCOUVERTE. Seul le véritable chercheur sait qu’il ne sait rien et que chacune de ses inventions soulève tour à tour une infinité de nouvelles questions qui la subdivisent. Comment hisser le citoyen ordinaire au niveau de cette connaissance-là ? Lui ne voit de la recherche que ses retombées immédiates. Lesquelles assureront, en plus de la fortune de quelques-uns, le financement dont la recherche ne peut se passer. Pourvu que cette dernière laisse tomber quelques restes monnayables de la table de dissection, et tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes. Ce qui d’ores et déjà laisse présager un futur enfermement à double tour dans les ramifications et subdivisions infinies de la matière et de l’esprit.
Diviser pour mieux régner ! Tel est le mot d’ordre du cerveau. Et la science, tout autant que le langage, divise, fractionne, classe et inventorie à défaut d’inventer véritablement. Ainsi, quels progrès depuis deux mille ans en matière de sagesse et de connaissance ? Nous savons plus, mais nous ne savons pas mieux. L’étendue des connaissances ne sera jamais l’approfondissement de la connaissance. Et il le sera d’autant moins que l’homme continuera de descendre le long des parois de ce puits aux multiples galeries et qu’il en oubliera la claire lumière du jour.
Depuis des dizaines de millions d’années, nombre d’espèces ont su perdurer sans jamais être menacées par leur propre évolution et sans jamais menacer leur environnement. Elles ont su orienter leurs développements pour le bien et la sauvegarde de leur groupe avant leur bien propre. Aux dépens d’une conscience et d’une survie personnelles toutes illusoires, elles ont toujours œuvré pour une conscience et une survie collectives, bien réelles celles-ci. S’il n’est pas trop tard, il nous faut aujourd’hui réorienter nos priorités. Oublier que le je de notre conscience individuelle est un jeu de dupe et un jeu dangereux.
Écrire pour sauver sa vie. Écrire pour se prémunir contre la médiocrité, la faiblesse, la lâcheté qui partout s’insinuent et pénètrent les planches disjointes de notre bien fragile embarcation de chair et de sang. Écrire comme on brûle de l’encens, comme (...)
2023
En 2007, le numéro un mondial des constructeurs de voiliers passe le milliard d’euros de chiffre d’affaire. Avec 19 filiales et près de 30 sites de production à travers le monde, l’entreprise, créée en 1884 est devenue une référence du yachting (...)
2023
Ce Petit manuel est dédié à tous ceux qui n’ont pas « les dents longues », qui n’ont pas la « niaque », la « hargne », la « rage » ; à tous ceux qui n’ont pas plus d’ambition professionnelle que de volonté de gravir coûte que coûte les différents (...)
2023
Quarante ans de réflexion auront été nécessaires pour finaliser ce livre unique et enfin créer les fondements d’une théorie physique de l’éthique.
Le mensonge, un simple mot, qui détruit, anéanti, et tous ceux qui l’exploitent pour s’enrichir, au final se détruisent... En coupant le mot en deux, nous trouvons la vérité sur le mot mensonge... Je mens, le verbe mentir : fabuler, calomnier, tromper...
Stella est une journaliste et décide de faire le tour du monde et faire un point sur l’humanité et les relations humaines et sociales . Elle va apprendre des autres et donnait de sa richesse en retour