Où chaque plume trouve sa voie, et chaque lecteur son évasion.

Accueil > Fantastique > L’ombre de Nahash : deuxième partie

Fantastique

L’ombre de Nahash : deuxième partie

Ludovic Careau (Auteur)

Nombre de pages en A4 : 129

Version publiée le 21 juin 2024

Les statistiques du livre

116 lecteurs ont feuilleté le livre

62 téléchargements depuis la parution
0 téléchargement sur les 7 derniers jours
0 téléchargement aujourd'hui

Evaluer le livre "L’ombre de Nahash : deuxième partie"

2 votes

Note globale pondérée

5/5 sur 2 votants

Thème :
Fantastique

La quatrième de couverture

Deux années après les incroyables et tragiques événements qui ensanglantèrent la cité d’Angers, un nouveau péril se profile à l’horizon. Persécutés par une armée de sinistres soudards, surgissant de nulle part, sous l’égide d’un redoutable et redouté inquisiteur et malgré l’Edit de Tolérance, jadis promulgué par le roi Henri IV, les adeptes de l’Ordre de la Vraie-Croix d’Anjou se voient contraints d’abandonner leurs foyers respectifs pour aller se réfugier sur un îlot, morceau de terre émergée, perdu dans les flots ligériens. Un abri de fortune où sommeille la précieuse et sainte relique, une forteresse solidement défendue par les hommes du capitaine Broc et de Maître Fiore…
De leur côté, honorant les termes d’un serment prêté, Symphorien Damon, Baptiste Cormier, Geoffroy de Louvençay, Raoul de Beauval, Charlotte de Verfleur et Hercule de Saint-Aignan poursuivent inlassablement leurs investigations dans toute la contrée, bien décidés à retrouver la dépouille d’Amaury de Vaubrun, feu leur compagnon disparu, et de châtier, comme il se doit, celui qui l’a ravie. Soutenus dans leur quête par la magie ancestrale du druide Carniveau, les chevaliers vont, au gré de leurs diverses et dangereuses pérégrinations, se confronter au malfaisant Nahash, un diable aussi insaisissable que manipulateur…
Pendant ce temps, épaulé par Merlet et la fidélité de ses soldats, le jeune parlementaire Scipion Sardini s’emploie à faire échouer une insidieuse conjuration, fomentée depuis le Louvre, centre névralgique des arcanes du pouvoir. Une vaste et ténébreuse conspiration visant, une fois de plus, à nuire aux intérêts mêmes du royaume…

La première page

Armé d’une torche et évoluant dans la sombre et humide galerie souterraine qui courait sous la mairie, Sardini suivait le laquais depuis plus de dix bonnes minutes, un grand maigre peu loquace lorsque, brusquement, ce dernier s’arrêta net devant une porte close, basse et voûtée, dont le dessin arqué se découpait au centre d’une paroi schisteuse.
 Je m’arrête ici, messire. Lui indiqua-t-il d’un air désabusé et quelque peu hautain. – Comme vous l’a précisé le maire, cette porte-ci donne accès à un boyau tortueux menant directement aux soubassements du château. Je ne peux que vous souhaiter bonne chance. Ajouta-t-il en rebroussant aussitôt chemin, d’une démarche raide et empruntée, laissant ainsi le Florentin seul, face à cette issue en bois vermoulu, entoilée de hamacs poussiéreux.
Sans se démonter le moins du monde, l’homme poussa l’un des battants de la double porte qui peinait à s’entrouvrir.
Le plafond était bas et le parlementaire qu’il était, dû, et cela, malgré sa modeste stature, courber l’échine pour pouvoir avancer sans risquer de se cogner la tête.
Le passage était étroit et fort incommodant. Son sol se résumait à bon nombre d’aspérités, des excavations dans lesquelles stagnaient des eaux croupies, dont les odeurs pestilentielles venaient lui agresser l’odorat.
A maintes occasions, Scipion dû s’y reprendre à deux fois pour éviter de glisser sur la pierre détrempée, manquant ainsi de se rompre le cou.
La flamme bleutée de sa torche auréolait les environs, repoussant comme il se doit, l’épaisseur des ténèbres. Les ombres fuyaient devant lui à mesure qu’il progressait.
Durant son périple, ne lui parvenaient que le bruit haletant de sa respiration mais aussi, le goutte à goutte continu qui résonnait çà et là dans le conduit.
Au bout d’une dizaine de minutes d’efforts engagés, l’Italien parvint enfin à accéder à ce qui lui semblait être une ouverture, elle aussi basse et arquée en ogive. Son encadrement brillait d’une lueur cuivrée et dansante.
A son approche, il déboucha sur un mince palier empierré d’où s’élevait une épaisse colonne, l’axe central autour duquel s’enroulait un étroit escalier. Des flambeaux illuminés, fixés en enfilade sur leurs appliques, permettaient son ascension sans craindre l’accident.

  

Biographie de Ludovic Careau

🎓Ambassadeur Edition999

Né en 1970 à Angers (Maine-et-Loire). Ludovic Careau s’inspire de toute une littérature fantastique qui le précède. Un genre quelque peu méprisé en France mais apprécié dans les pays anglo-saxons. Il aime par dessus tout la littérature fantastique du XIXe siècle et du début du XXe siècle avec des...

Lire son interview

Du même auteur

L'ombre de Nahash : première partie

L’ombre de Nahash : première partie

Deux années après les incroyables et tragiques événements qui ensanglantèrent la cité d’Angers, un nouveau péril se profile à l’horizon. Persécutés par une armée de sinistres soudards, surgissant de nulle part, sous l’égide d’un redoutable et redouté (…)

2024

Le projet Berserkers : suite et fin

Le projet Berserkers : suite et fin

Deux années se sont écoulées depuis les événements tragiques de Modeyrot. Revenu à Paris, Alistair Kridge poursuit une vie tranquille d’enseignant au sein de l’illustre université de la Sorbonne.

2023

Le projet Berserkers : deuxième partie

Le projet Berserkers : deuxième partie

Deux années se sont écoulées depuis les événements tragiques de Modeyrot. Revenu à Paris, Alistair Kridge poursuit une vie tranquille d’enseignant au sein de l’illustre université de la Sorbonne. Élevant seul son fils Anthony, préservant des liens solides (…)

2023

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre Message

Que lire après
L’ombre de Nahash : deuxième partie

Le pacifique pour du papier

Le pacifique pour du papier

C’est l’hiver, ici c’est toujours l’hiver... Misérable, lent et dangereux, comme tous les hivers. Des nuages, gris ou noirs qui s’affolent la haut juste avant la nuit et les angoisses qu‘elle fait renaître. Un ciel noir qui s’écrase sur la ville comme pour (…)

Eter

Eter

Sans blague C’est si peu Pourquoi ne pas pouvoir ? Vouloir sans pouvoir n’en gloire Pouvoir sans vouloir n’honore Personne ne choisit d’être

Thot ou la Quintessence Divine

Thot ou la Quintessence Divine

Cet ouvrage est la narration du voyage initiatique d’un homme à l’automne de sa vie. Un long périple intemporel sur le chemin des étoiles. Un chemin parsemé de rencontres.