LE SYNDROME DE LA HAVANE
Nombre de pages en A4 : 80
Version publiée le 29 novembre 2024
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Thème :
Policier et suspense
La quatrième de couverture
Un mystérieux syndrome, dit le syndrome de la Havane, sévit dans les ambassades françaises. Des agents ont des sérieux problèmes de santé. On va engager un ancien policier pour tenter de percer le mystère de ce syndrome réel qui a affecté des agents américains à Cuba, mais aussi plusieurs ambassades françaises à Cuba et en Russie. Place à l’aventure !
La première page
Cela fait 20 mois que je suis enfermé dans cette cellule VIP de la prison de la Santé à Paris. Je dois ce séjour à 1 an d’incarcération provisoire et à ma condamnation à 20 ans de cabane, consécutive du procès à sens unique, qui s’est tenu après mon arrestation au Zénith de Paris, quelques semaines avant l’élection présidentielle, alors que je m’apprêtais à blesser – ou tuer, car serais-je allé au bout de mon geste ?, des pensées contradictoires me submergeant au moment de frapper, à la suite d’événements rocambolesques -, le candidat d’extrême droite Frédéric Zadourt. J’avais eu beau me défendre en expliquant que j’avais été mêlé à une magouille montée de toutes pièces par le commandant Antoine Steiner, de l’IGS, qui m’avait piégé par pur esprit de vengeance, rien n’y a fait, et, ce d’autant plus qu’il avait bénéficié, à la suite de "ce gros coup" – l’arrestation d’un dangereux terroriste islamiste ( !!! ), devant des millions de télespectateurs – d’une promotion éclair, placé en l’espace d’une soirée , à la tête de la Direction Générale de la Sécurité Intérieure, la DGSI.
Huit mois se sont écoulés depuis mon procès, , je n’ai pas fait appel, le dossier ficelé par Steiner étant tellement bétonné que cela aurait été peine perdue et m’aurait coûté à la fois de l’énergie et de l’argent. Comme je suis considéré comme un "flic ripoux" je bénéficie d’une cellule dans le quartier VIP de la Santé, où il m’est arrivé de rencontrer des personnalités politiques, comme l’ancien ministre de l’intérieur Claude Guéant, qui est resté ici deux mois, Patrick Balkany, l’ancien maire de Levallois-Perret, célèbre pour ses ennuis avec le fisc, qui est sorti pendant quelques mois, mis sous bracelet électronique, mais qui devrait revenir pour avoir enfreint les règles, ou un chanteur, qui a connu son heure de gloire dans les années 80 et qui a des ennuis judiciaires à répétition pour ses penchants pédophiles, mais tous me tiennent à l’écart, car je suis considéré comme un dangereux terroriste, et on ne fréquente pas un terroriste, alors qu’en réalité, je suis un pacifiste, adhérent de la LICRA et de la Ligue des Droits de l’Homme ! et que j’ai été en fait contraint de jouer un rôle, qui m’a dépassé, , ce que j’ai d’ailleurs consigné dans un long mémoire que j’ai remis à mon avocate, maître Lydia Novakovic, lors de sa dernière visite qui remonte à déjà 5 mois, et dont je n’ai plus eu de nouvelles depuis. Elle avait promis de faire parvenir mon mémoire à une de ses connaissances, un journaliste de la presse écrite, mais je ne sais pas si elle a tenu parole. Et rien ne dit que mon texte intéressera quelqu’un.
Comme mes précédents livres, le processus de rédaction est toujours le même.
A Davao City, dans l'île de Mindanao, Philippines, où je vis désormais depuis une douzaine d'années ( voir mon livre, paru aux Editions du Net: "Expat aux Philippines" ), j'écris le squelette du roman, sur un clavier QUERTY, et, à 11000 km de là, mon père, à Saint Pierre du Mont, dans les Landes, se charge de le retranscrire sur un clavier AZERTY, et de lui donner forme humaine. L'histoire nait donc de mon imagination, et mon père en assure la mise en images.
Comme d'habitude, il s'agit d'une œuvre totalement artisanale, écrite par deux aveugles, sans aucune aide extérieure. C'est pourquoi, à sa lecture, vous y découvrirez peut-être encore, malgré plusieurs relectures et corrections "à l'oreille", grâce à une synthèse vocale, quelques imperfections qui ont pu nous échapper et je vous demande votre indulgence.
Ce petit roman est la suite de "Undercover", la taupe de l'IGS, et précède un troisième tome, qui reste à écrire, dans les mêmes conditions.
Je vous souhaite bonne lecture et vous dit à bientôt.
Emeric Goubelle.
Je suis ancien policier, désormais expat aux Philippines. Aveugle, j’ai pour passion l’écriture, qui naît de mes expériences dans la police. Pas un grand romancier, juste un hobby que j’espère vous aimerez me lire.