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L’idée, charmante, avait reçu le meilleur accueil dans ce Paris généreux qui associe volontiers ses plaisirs à des manifestations charitables. Il s’agissait de présenter sur la scène de l’Opéra, entre deux ballets, vingt jolies femmes, artistes ou mondaines, habillées par les plus grands couturiers. Le vote des spectateurs désignerait les trois plus jolies robes, et la recette de cette soirée serait distribuée aux trois ateliers qui les auraient confectionnées. Résultat : un voyage de quinze jours sur la Riviera pour un certain nombre de midinettes.
D’emblée un mouvement se déclencha. En quarante-huit heures, la salle fut louée jusqu’aux plus petites places. Et, le soir de la représentation, la foule se pressait, élégante, bourdonnante et pleine d’une curiosité qui croissait de minute en minute.
Le 8 décembre de l’an dernier, M. Gerbois, professeur de mathématiques au lycée de Versailles, dénicha, dans le fouillis d’un marchand de bric-à-brac, un petit secrétaire en acajou qui lui plut par la multiplicité de ses tiroirs. « Voilà bien ce qu’il (...)
2013
Le drame, avec les circonstances qui le préparèrent et les péripéties qu’il comporte, peut être résumé en quelques pages, sans qu’il y ait risque de laisser dans l’ombre le plus mince épisode dont il faille tenir compte pour atteindre l’inaccessible (...)
2013
Après une soirée au théâtre, Raoul d’Avenac rentra chez lui, s’arrêta un instant devant la glace de son vestibule, et contempla, non sans quelque plaisir, sa taille bien prise dans un habit du bon faiseur, l’élégance de sa silhouette, la carrure de ses (...)
2013
Ce n’est pas sans une certaine émotion que je commence à raconter ici les aventures extraordinaires de Joseph Rouletabille. Celui-ci, jusqu’à ce jour, s’y était si formellement opposé que j’avais fini par désespérer
Midi sonne aux cloches des fabriques ; les grandes cours silencieuses s’emplissent de bruit et de mouvement. La mère Achille quitte son ouvrage, la fenêtre où elle était assise, et se dispose à mettre son couvert. L’homme va monter pour déjeuner.
Alexéi Fiodorovitch Karamazov était le troisième fils d’un propriétaire foncier de notre district, Fiodor Pavlovitch, dont la mort tragique, survenue il y a treize ans, fit beaucoup de bruit en son temps et n’est point encore oubliée.