La Fiancée de l’espion
Nombre de pages en A4 : 116
Version publiée le 18 février 2018
Cette oeuvre est protégée par les droits d'auteur au sens de l'article L. 111-1
du code de la propriété intellectuelle (CPI).
Protection des oeuvres
Les droits d'auteurs conférent par principe une propriété privative é son
titulaire, lui permettant de déterminer les conditions d'exploitation de son oeuvre.
Les infractions aux droits d'auteurs sont sanctionnées pénalement (CPI, art. L. 335-1 é L. 335-10)
La violation des droits d'auteurs est constitutive du délit de contrefaçon puni d'une peine de 300 000 euros
d'amende et de 3 ans d'emprisonnement (CPI, art. L. 335-2 s.).
Des peines complémentaires - fermeture d'établissement, confiscation, publication par voie d'affichage de la
décision judiciaire - peuvent en outre étre prononcées.
Les statistiques du livre
584 lecteurs ont feuilleté le livre
391 téléchargements depuis la parution
0 téléchargement sur les 7 derniers jours
0 téléchargement aujourd'hui
Evaluer le livre "La Fiancée de l’espion"
Note globale pondérée
5/5 sur 5 votants
Thème :
Classique
La quatrième de couverture
Dans le village de Thann, en Alsace, l’instituteur Muller est un fervent patriotique français. Sa fille Madeleine est fiancée avec Wilhelm, un garçon recueilli aux origines incertaines. Lui-même semble plus défaitiste et se montre plus conciliant à propos des Allemands.... Le contenu de l’ouvrage, publié en 1915 a vieilli, au regard des principes de tolérance actuels, mais il reste un témoignage des idées bien tranchées, véhiculées à l’époque.
La première page
GRAND ROMAN PATRIOTIQUE INÉDIT(1917)
— Je vous dis, moi, qu’ils ne tiendront pas devant les nôtres… d’ailleurs, les événements ne viennent-ils pas de le prouver ?
Et celui qui avait prononcé ccs mots, un grand vieillard à la figure sèche, aux yeux bleus pétillants d’énergie, frappa vigoureusement sur la table de son poing maigre et nerveux…
— Tout ça, c’est très joli, père Muller, fit un jeune homme blond qui se tenait assis à droite du vieillard, mais vous ne devez pas ignorer non plus que les Allemands sont des hommes eux aussi… J’étais, l’autre jour, à Colmar et je les regardais manœuvrer… Ah ! on a beau dire, ce sont de rudes gars tout de même.
Le père Muller eut un sursaut de rage :
— Ils ont beau être de rudes gars, comme tu le dis, Wilhelm, mais il y a une chose qui leur manque, vois-tu, c’est l’entrain… c’est cette fougue endiablée que possèdent seuls nos soldats de France…
Wilhelm eut un sourire :
— L’entrain, la fougue… tout cela, c’est très joli, père Muller… mais c’est quelquefois dangereux… Rien ne vaut une bonne armée solide, bien disciplinée…
Le vieillard fixa froidement son interlocuteur.
— Cesse de parler ainsi, Wilhelm, s’écria-t-il, ce n’est point là le langage d’un Alsacien… Tes rudes gars ne sont que des lourdauds, des soldats de parade… Devant les baïonnettes françaises, ils fuient comme des lièvres… on l’a vu en 70.
— Oui, fit Wilhelm… n’empêche qu’en 70 nous avons été battus…
Le père Muller s’était levé.
Arnould Galopin, né à Marbeuf en Normandie le 9 février 1863 et mort à Paris le 9 décembre 1934, est un écrivain français, officier de la Légion d’honneur, auteur d’ouvrages pour la jeunesse, de romans de science-fiction et de romans policiers.
Auteur de romans d’aventures pour la jeunesse,...