Le Bacille
Nombre de pages en A4 : 157
Livre publié le 25 février 2018
Cette oeuvre est protégée par les droits d'auteur au sens de l'article L. 111-1
du code de la propriété intellectuelle (CPI).
Protection des oeuvres
Les droits d'auteurs conférent par principe une propriété privative é son
titulaire, lui permettant de déterminer les conditions d'exploitation de son oeuvre.
Les infractions aux droits d'auteurs sont sanctionnées pénalement (CPI, art. L. 335-1 é L. 335-10)
La violation des droits d'auteurs est constitutive du délit de contrefaçon puni d'une peine de 300 000 euros
d'amende et de 3 ans d'emprisonnement (CPI, art. L. 335-2 s.).
Des peines complémentaires - fermeture d'établissement, confiscation, publication par voie d'affichage de la
décision judiciaire - peuvent en outre étre prononcées.
Les statistiques du livre
495 lecteurs ont feuilleté le livre
418 téléchargements au total.
2 téléchargements sur les 7 derniers jours
0 téléchargement aujourd'hui
Evaluer le livre "Le Bacille "
Note globale pondérée
5/5 sur 5 votants
Thème :
Classique
La quatrième de couverture
Martial Procas est un scientifique reconnu, spécialiste des microbes pathogènes. De plus il est beau et le tout-Paris, en particulier féminin, accourt à ses conférences universitaires. Un jour, une belle Américaine attire son regard et il tombe éperduement amoureux de cette femme qui se révèle une aventurière et le quitte quelques semaines à peine après leur mariage. Quand il s’en rend compte, Procas est victime d’une crise très grave, un cas de cyanose dû à un rétrécissement de l’artère pulmonaire. Procas prend une teinte bleue qui ne le quittera plus. Dès lors, victime de la haine de ses semblables, il doit fuir car « rien n’était impressionnant comme cette face qui semblait celle d’un cadavre en décomposition et qui était cependant éclairée par deux yeux jeunes où se lisaient la douleur de vivre encore et l’exaspération de ne plus compter parmi les vivants... ». Notre héros vit un calvaire, ne trouve de paix nulle part. Le jour où un ignoble boucher tue le chien de Martial, son seul réconfort, il décide de se venger...
La première page
Il venait brusquement d’apparaître au coin de la rue et s’avançait d’un air las, le menton sur la poitrine, le visage enfoui dans un grand cache-nez de laine noire.
Une femme qui faillit le heurter poussa un cri perçant et s’enfuit, affolée…
Presque au même instant, de tous côtés, s’élevèrent des exclamations confuses :
– Lui… encore lui !…
– Oh ! l’horreur !…
– Le monstre !…
Il y eut une longue rumeur, un mouvement de recul et instinctivement tous les visages se détournèrent.
Pendant quelques secondes, il demeura immobile, fixant sur ceux qui l’entouraient deux yeux jaunes, humides et luisants, puis il poussa un long soupir et se remit en marche lentement… sous les huées…
Au moment où il passait près d’un hangar en démolition, quelqu’un lui lança un plâtras qui s’émietta sur ses talons en un nuage de poussière blanche, et un gamin s’enhardit jusqu’à lui tirer son pardessus.
L’homme se retourna et regarda l’enfant qui, terrifié, resta cloué sur place, bouche bée, les doigts ouverts.
Arnould Galopin, né à Marbeuf en Normandie le 9 février 1863 et mort à Paris le 9 décembre 1934, est un écrivain français, officier de la Légion d’honneur, auteur d’ouvrages pour la jeunesse, de romans de science-fiction et de romans policiers.
Auteur de romans d’aventures pour la jeunesse,...