Le seizième fils
Nombre de pages en A4 : 8
Version publiée le 17 juin 2022
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Thème :
Littérature
La quatrième de couverture
"Ton secret est ton esclave ; mais si tu le laisses échapper, il deviendra ton maître", proverbe hébreu. Même si cette citation est vraie, il y a de ces secrets qui finissent par être découverts d’une manière ou d’une autre, peu importe les efforts consentis pour les préserver. Ils détruisent des amitiés, cassent des liens de parenté et occasionnent des drames inimaginables. Cette histoire est le récit d’une tragédie subite et douloureuse. Elle narre la sombre fin d’une amitié sincère entre deux amis qui ignoraient un secret bien gardé par leurs familles respectives. Est-il encore possible de recoller les morceaux après un drame familial ? Difficile d’y croire en tout cas lorsque Boubakar, le personnage principal lâche : " Quoi qu’il en soit, c’est décidé et rien ni personne ne pourra m’empêcher de faire machine arrière : dès l’aube, je quitterai cet endroit une fois pour toutes". Spoiler alert : cet ouvrage est un condensé de suspense, d’effroi et d’émotions vives !
La première page
Cette nuit de pleine lune affichait un calme romantique dans le village d’Akaradé, un petit hameau perdu sur le continent africain. Quelques lampyres surexcités s’adonnaient à leur habituelle parade sous les coassements de quelques salamandres couche-tard. Assis au seuil de ma case sur un vieux tabouret en bois, je dégustais mon plat de riz avec entrain. Si j’étais pressé de vider ce copieux aliment qui est de loin mon préféré les soirs, ce ne fut guère sur un coup de tête : j’avais un rencard avec Bernard, mon meilleur ami. Depuis son retour du village voisin pour prendre les nouvelles de sa mère qui était souffrante, nous n’avions pas encore eu l’occasion de nous revoir. Ce soir, nous devrions parler entre autres des retombées de son voyage et de mon départ programmé pour la capitale et son université.
Je m’apprêtais à savourer la dernière bouchée de mon repas, lorsque soudain, des pas pressés se firent entendre en approche de notre cour. L’ombre de l’individu faisait présumer qu’il s’agissait d’un gosse. Il fit son entrée dans la grande cour de notre maison en courant comme affolé et avait l’air complètement paniqué. Le bambin se dirigea vers le grand foyer au centre de la cour où ma mère et mes jeunes frères apprêtaient le dîner de mon père. Ébahi par ce que je voyais, je suivis la scène avec beaucoup d’attention.
– Où est votre fils Boubakar ? Celui qui vient d’obtenir le papier des blancs , demanda le môme à mère d’une voix tremblotante.
Sous les regards inquisiteurs de ma mère, mes jeunes frères pointèrent ma case du doigt. Lorsque le jeune garçon s’approcha enfin de moi, je me rendis compte que c’était un visage bien familier. Il s’agissait en effet de Kamoulé Djab, le cadet de mon camarade de classe Arouna. Franchement ébahi par son attitude visiblement étrange, je ne perdis la moindre seconde avant de lui demander l’objet de sa visite peu commode. Quoique sa réponse fût vague, elle n’était pas moins effrayante.
– C’est Arouna... Il … Il… Mon frère veut te voir immédiatement. C’est grave. Très grave.
– Quoi ? Qu’est-il arrivé à ton frère ? demandai-je rouge d’inquiétude, tout en me levant précipitamment du petit tabouret sur lequel j’étais assis.
À ma grande surprise, il ne pipa le moindre mot. Il se contenta de mettre ses deux mains derrière sa tête tout en se dirigeant vers la sortie. Je me posai mille et une questions sur cet étrange comportement. Est-il arrivé malheur à son frère Arouna ? Qu’est-ce qu’il pourrait bien avoir ? Je m’empressai de décrocher mon débardeur du cintre puis je me mis à courir derrière le gosse. Arrivé à sa hauteur, je le retrouvai en train de pleurer comme une Madeleine. Je gardai le silence, attendant de voir où il pourrait bien me conduire.
Hello ! Je m’appelle Sylvestre Akochayé Balogoun. Jeune béninois, je réside à Cotonou. Je suis très passionné par la littérature. De façon générale, je m’intéresse à la poésie, même si depuis quelques temps je m’essaye à d’autres genres littéraires comme la nouvelle et le roman. Par ailleurs, je...