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Les chroniques de Beach City c’est quelqu’un qui nous parle depuis l’an 2948 du calendrier de l’humanité rationnalisée.
On apprend qu’il a déserté la guerre du Viêt-Nam et qu’il quitté son époque en 1970 pour se retrouver dans un immense centre de loisir balnéaire « all included ».
On y fait la connaissance de ses compagnons de voyage, Stella qui veut arracher le poil dans la main des jouisseurs, Casa dit, le roi de la lime, qui est accroc au sexe, Janaka qui n’est qu’une ombre. On n’y entend parler d’un Lycan poilu et griffu et d’un Henry qui est tombé ici comme un cheveu dans la soupe.
On se familiarise avec un concept de vie relooké où on ne connait qu’un seul principe, un seul Dieu, un seul maitre : Le plaisir des sens. On y apprend que la nature décline sa gamme hu-maine en quatre versions…
On y apprend que les hommes combattent les animaux à armes égales, que l’on module sa conscience en buvant des tisanes et qu’échanger sexuellement est aussi simple que bonjour. On apprend aussi que la paresse rend chauve et que la mémoire de notre préhistoire tient dans un « Bric-à-Brac »...
On apprend que la croyance en la mort n’est qu’une superstition et que, pour qui est capable de porter son ancienne carcasse sur 150 km, il est possible d’avoir 80 ans de bonus dans un corps flambant neuf…
On y apprend que l’on a pas marché sur la lune, que le COVID 19 n’est que le début du com-mencement de la fin…
On y apprend bien d’autres choses surprenantes encore…
30 chroniques selon 4 tempéraments et 5 points de vue…
Pour vos prochaines vacances pensez à réserver votre séjour à « La Beach City » Un max de jouissance pour une pincée de TTC !
Le CRU (Collectif du Renouveau Utopique)
Je ne m‘appelle pas, je suis.
J’ai porté un nom mais je l’ai oublié, ou alors, admettons que je m’en rappelle mais que je n’ai plus le courage de le porter. Je préfère me dire citoyen. Du monde ? Le monde humain se réduit à la cité, alors je suis citoyen de la cité. Vestige de l’humanité ? Peut être achèvement ...Je n’en sais rien, je ne sais plus rien. Je ne pense plus rien. Quand on est, on ne pense pas.
Il m’a fallu beaucoup de temps pour me décider à parler. Parler nécessite de se sortir du courant du fleuve et de se poser sur la rive, à l’abri du courant. Jusqu’à présent je n’ai pas pu. Et maintenant je peux. Enfin, je peux laisser les choses sortir comme elles me viennent, au fil de ma pensée. Je ne suis pas un écrivain pardonnes moi, je suis quelqu’un qui dit des choses. D’ailleurs, auprès de qui suis-je sensé m’excuser ? A qui suis-je en train de m’adresser ? Certainement pas à un citoyen, les citoyens ne discutent pas, ils jouissent et font marcher la machine à jouissance. A un autre préhistorique comme moi ? Ils n’ont plus envie de parler, ils veulent oublier, s’adapter, être bien, comme les autres citoyens. Je leur ai dit que ce n’était pas possible mais ils ne veulent pas me croire, ils disent qu’il faut faire un effort pour ne pas devenir fou. Se forcer. Moi je ne peux pas. J’ai essayé et je n’y arrive pas. Alors je m’adresse à toi. Qui est tu interlocuteur inconnu ?
Bienvenue à ceux et celles qui se connectent ou se reconnectent sur la fréquence de Radio Beach City. Au programme ? Petit déroulé des grands titres.
2022
Les chroniques de Beach City » sont rebaptisées pour devenir « Radio Beach City ». Le décor est désormais planté, Beach City se vit désormais au fil de l’eau avec des émissions plus brèves, plus ludiques et peut-être un peu plus fréquentes. Plus ludiques, certes, (...)
2022
Retour à Beach City pour 20 nouvelles chroniques depuis notre utopie balnéaire 100% égalitariste, 100% écologique, 100% réalisable.
2021
Sa vie détruite par la drogue, elle a tué. Expédiée en prison, elle laisse son mari seul pour élever deux enfants en bas âge. Lors de leur dernière rencontre, elle va même lui dévoiler l’effroi de sa dépendance dans la froidure du (...)
Est-il possible de rêver d’un monde meilleur dans le contexte social et économique actuel ? Ce roman, je l’ai écrit en 1995, une fiction qui trouve sa place dans la situation économique actuelle. 25 ans après l’actualité rattrape la (...)
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