Les étrangers de Lisbonne
Nombre de pages en A4 : 90
Livre publié le 3 juillet 2021
Cette oeuvre est protégée par les droits d'auteur au sens de l'article L. 111-1
du code de la propriété intellectuelle (CPI).
Protection des oeuvres
Les droits d'auteurs conférent par principe une propriété privative é son
titulaire, lui permettant de déterminer les conditions d'exploitation de son oeuvre.
Les infractions aux droits d'auteurs sont sanctionnées pénalement (CPI, art. L. 335-1 é L. 335-10)
La violation des droits d'auteurs est constitutive du délit de contrefaçon puni d'une peine de 300 000 euros
d'amende et de 3 ans d'emprisonnement (CPI, art. L. 335-2 s.).
Des peines complémentaires - fermeture d'établissement, confiscation, publication par voie d'affichage de la
décision judiciaire - peuvent en outre étre prononcées.
Les statistiques du livre
2410 lecteurs ont feuilleté le livre
1301 téléchargements au total.
5 téléchargements sur les 7 derniers jours
0 téléchargement aujourd'hui
Evaluer le livre "Les étrangers de Lisbonne"
Note globale pondérée
4.98/5 sur 1 votants
Thème :
Littérature Erotique
La quatrième de couverture
Gilbert rejoint Nara, à Lisbonne. Sa situation l’oblige à prendre soin d’elle, afin de déjouer les circonstances dans lesquelles elle vit. Dans leur cavale pour échapper aux balles qui sifflent, séparés jadis par la vie, ils se souviennent, se sauvent et osent un nouveau départ. Si leur vécu a changé, certes ; entre Lisbonne et Genève, ils relèguent leur passé respectif, se lancent sur les routes pour tenter de vivre la nouvelle chance qu’ils se donnent.
AVERTISSEMENT : des scènes ou des propos peuvent heurter la sensibilité des lecteurs
La première page
Dans l’inextricable lacis des ruelles de la « ville blanche », des voies en apparence sans issues qui débouchaient par surprise sur des places pavées, ombragées, entourées d’immeubles à façades ocre blanchies par le soleil, j’avais pour seul prétexte de rechercher l’hôtel où logeait Nara. J’errai longtemps dans les rues… En croisant des piétons qui venaient vers moi, j’apercevais aussi aux balcons des étages des visages qui observaient ceux qui passaient, des lisboètes en train de prendre l’air sur le seuil de leur boutique, certains en grande conversation avec d’autres habitants de la ville. Je n’aimais pas être vu, avec pour seul critère d’être identifié. Mais je lisais, malgré moi, à l’expression de certains regards, qu’on me prenait pour un étranger. Je sentais que je n’étais pas d’ici, que je ne pouvais pas être d’ici, de cette ville, d’aucun coin de cette ville. J’étais presque venu là, par erreur. J’avais l’air d’un intrus en visite qui n’en pensait pas moins, d’un inconnu qui saisissait en filigrane, d’un bref regard, ce qui permettait d’être remarqué, ciselé, voire découpé au scalpel, sans ignorer qu’il aurait le même état d’esprit. Je m’arrêtais, de temps à autre, en observant alentour. Je n’avais pas vraiment l’impression d’être suivi, mais la vue d’individus aux yeux égrillards, caustiques, qui me dévisageaient avec insistance ou arrogance, ceux à l’aspect farouche ou mécontent, déambulant comme par hasard dans ma direction, me donnaient à croire que je n’étais pas au bon endroit. Je devais me méfier si je voulais continuer à marcher dans les ruelles de la ville haute. Cette incitation m’inspirait que quiconque s’en prendrait à moi, aurait droit à une réaction hostile de ma part, voire à la leçon qu’il méritait.
Originaire du Midi de la France, après avoir vécu en Asie et en Australie, en qualité d’enseignant, l’auteur réside à présent dans sa ville natale. La vocation d’écrire vaut pour lui comme une magnifique utopie qui peut servir d’exutoire, de garde-fou aux problèmes existentiels, voire à toute...
Lire son interview