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Mort pour la France

Catherine Descamps (Auteur)

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La première guerre mondiale, débuta le 3 août 1914 mes deux arrières-grands-pères sont morts pour la France. Ils s’appelaient Auguste et Joseph, ils partirent pour la guerre sans jamais revenir, Je vais vous raconter leurs histoires. Il naquit le 1er février 1876 dans le Pas-de Calais . ses parents se prénomme Olive et Émile tout se passa bien jusqu’en 1886 . Son grand frère Narcisse et sa mère Olive moururent de choléra à trois jours d’intervalle. Son frère est décédé à l’âge de 24 ans et sa mère Olive avait 40 ans au moment de sa mort. Émile mourut en 1892 à l’âge de 54 ans il avait 16 ans. En 1900 il fit la rencontre de sa future femme Nathalie , il épousa en 1901. En juillet 1902, naissait son premier fils Gaston, le 3 mars 1907 naissait son fils Édouard, soixante-cinq ans plus tard deviendra mon grand-père adoré. Mon arrière grand-père était mineur et fils d’agriculteur et tenait aussi un café avec son épouse Nathalie.
Il envoya une carte postale de Auxerre le 26 octobre 1914. Il écrit :
"Ma chére Nathalie Je quitte la Dordogne pour aller à Auxerre. J’arrive à Limoges à 9h45 soir je vous embrasse tous ".
Mon arrière grand-père Auguste faisait parti de la 352e régiment d’infanterie (352e RI) Il mourut le 13 octobre 1915 à l’âge de 39 ans. Il mourut dans un hopital de campagne à Berny-rivière dans l’ambulance. Pendant la première guerre mondiale l’ambulance était un hôpital de campagne. Berny-rivière fut un un si beau village qui a été détruit pendant la guerre. Les ruines de la ferme de Confrécourt et les carrières attenantes (dites de l’Infirmerie et du Premier Zouave) sont classées depuis 1990. La ferme, construite par des moines dès le ixe siècle en bordure de plateau qui domine l’Aisne, fut utilisée comme cantonnement par l’armée française pendant la Première Guerre mondiale.
De nombreuses sculptures de soldats, subsistant dans les carrières de pierre, sont protégées pour leurs qualités artistiques et leur valeur historique. En ce mois de septembre 1914, bien qu’entravée par un manque d’ouvriers (bon nombre sont partis à la guerre), la période de moisson s’est bien déroulée. Les greniers et caves de la ferme de Confrécourt sont remplis.
Vendredi 11 septembre au matin. Des tirs d’artillerie se font entendre vers le sud, dans la direction de Villers-Cotterêts. À 2 heures de l’après-midi les soldats allemands entrent dans la ferme. Ils commencent à piller, à tuer des porcs, des moutons et des poulets, et à préparer la ferme pour se défendre en faisant des meurtrières dans les murs.
Pourtant au cours de la nuit, les troupes allemandes, curieusement, abandonnent la place et battent en retraite. Les chasseurs alpins français occupent la ferme cette même nuit.
Le jour suivant, le 12 septembre la ferme est victime d’un bombardement de l’artillerie allemande. La ferme tombe en ruines et ne sera plus jamais réinvestie par allemands.
Du 13 au 20 septembre 1914 la première bataille de l’Aisne fait rage. La 6ème Armée française s’oppose à la 1ère Armée allemande. Le 20 septembre, les allemands attaquent massivement afin de prendre Fontenoy et repousser les français de l’autre côté de la rivière.
Vingré est perdu, et les Allemands se dirigent vers Fontenoy. Le Général Vautier donne l’ordre d’abandonner le plateau nord et de batte en retraite de l’autre côté du fleuve de l’Aisne. Cet ordre immédiatement est annulé par son supérieur, le Général Maunoury qui ordonne de conserver les positions actuelles sur le plateau et de faire revenir ceux qui ont déjà traversé les ponts.
La ferme de Confrécourt se trouve entre Vingré et Fontenoy.... La défense de la ferme de Confrécourt par les français est héroïque, 400 hommes résistant à l’attaque de 2 régiments allemands. Sans interruption des morceaux de remparts, de hangars, de toits sont détruits.
Les Allemands ont réussi à avancer jusqu’à approximativement quinze mètres de la ferme. Les défenseurs ont été contraints de combattre jusqu’aux derniers. Le combat a duré 3 heures. Les cadavres se sont accumulés autour de la ferme et à l’intérieur des ruines.
Une batterie de 75 française fauche les défenses allemandes, et un bataillon de chasseurs à pied français rejoint la zone de combat. Les Allemands craignant un risque de débordement, ont commencé à reculer. C’est le signe qu’attendent les défenseurs de la ferme pour lancer une charge la baïonnette au canon. C’est la fin du combat pour la ferme. Dorénavant le modèle bien connu de la guerre de tranchée s’installe dans ce secteur du front occidental.
photo aérienne du site de Confrécourt.
Les pertes ont été lourdes pour la 6ème armée française qui a eu 38.500 morts, blessés et disparus au cours du mois de septembre. Du côté allemand aussi on compte les morts. Le 27ème régiment d’infanterie de réserve a perdu 2.138 hommes. sur un effectif de 3.000.
Le 16 septembre 1914, les médecins et les infirmiers du 216ème RI s’installent dans les carrières au nord ouest de la ferme de Confrécourt. A son maximum, la carrière appelée "l’Hôpital" a accueilli 400 blessés. Une deuxième appelée "1er zouaves" a hébergé 300 hommes. Les carrières sont utilisées comme hôpital et comme abri sûr pour les soldats revenant des tranchées.
Le complexe de galeries ressemble aux catacombes romaines. Celles-ci mènent à des salles profondes. Du côté droit les salles sont employées par les officiers, du côté gauche elles servent d’entrepôt. La chambre des officiers a une large cheminée où ils peuvent se réchauffer. Pour ceux qui reviennent des tranchées les carrières représentent le luxe : un abri sec, de la paille pour dormir, quelques meubles et du feu.
Des grandes chambres abritent les hommes de troupe. Ils peuvent s’y reposer, dormir, jouer aux cartes ou écrire des lettres en toute sécurité.
Et comme ils ont quelques temps libres, ils ont laissé leur empreinte dans la pierre meuble. Les sculptures et bas-reliefs qu’ils nous ont légués sont désormais célèbres.
Mon grand père Édouard disait que son père sentait qu’il allait mourir en disant à son ami Télesphore qu’il n’allait pas revenir.
" Je m’en vais mais je ne reviendrais pas".
" Il ne faut pas y penser pense à ta femme et à tes deux garçons".
" Je ne reviendrais pas embrasse bien ma femme et mes gosses pour moi".
"Promet-moi de t’occuper d’eux en cas de besoin".
Je sais que Télesphore s’en ai occupé j’ai retrouvé de lettres et des cartes de guerre qui m’a permis de retrouver des traces véridique sur cet épisode. Son épouse Nathalie restera veuve et élêvera seule ses deux garçons, elle moura chez mes grands-parents en 1954 à l’âge de 76 ans et 10 mois. En revenant à mon grand-père Édouard il m’a toujours dit :
" Le plus mauvais jour de sa vie fut le jour où il apprit la mort de son père et qui a dû le reconnaître il ne parla pas beaucoup de lui". En 1932 lors d’un mariage, mon grand-père Édouard rencontra une jolie fille brune prénommée Flavie qui allait devenir 64 ans plus tard ma grand-mère. Édouard et Flavie se marièrent en 1933. Le 23 mai 1934 naquit mon père mais il n’avait qu’un prénom de fille à lui donner. Pour moi c’est faux il voulait appeler son fils comme son père Auguste tout aurai pu s’arrêter là quand mes grands-parents sont décédés en 1986 et 1987. Nous avons récupérés des affaires de mes grands-parents mais aussi de mon arrière-grand-mère Nathalie. On rangea tout dans le grenier où j’habitai avant. En 1994 nous déménageames et on a tout remis dans des cartons. un jour de décembre 1996 en ne sachant pas quoi faire,je décidais de faire un tri dans l’héritage de mes grands-parents et je découvris les photos de mes arrières grands-parents avec leurs enfants ainsi que toutes les cartes postales de la guerre et les lettres ainsi qu’un objet qu’il avait créer à mon grand-père Édouard . Je ne pas dans quoi mon arrière grand-père Auguste a gravé le prénom de mon grand-père Édouard dans une balle ou un obus mais il est resté intact aujourd’hui. Je ne l’oublierai jamais mon arrière-grand-père. Maintenant que mon père est décédé je fais encore plus de recherche sur mon arrière grand-père adoré. Mon arrière grand-père Joseph est né le 3 mars 1888 à Paris dans le 14 ème arrondissement par ses parents d’origines étrangères son père s’appelait Cham et sa mère Sérafina ils ont été expulsé de France mais sans le petit Joseph qui fût accueilli dans une ferme à Lestrem dans le Pas-de-Calais.En 1911 il rencontra sa futur épouse Josephine. Ils se marièrent en juin 1915 . Le 15 décembre 1912 naissait leur fils Charles Auguste qui mourût quatre mois plus tard.Le 20 février 1914 naissait ma grand-mère Léonie . Cinq mois plus tard mon arrière-grand-père Joseph parti pour la guerre il mourût le 10 janvier 1915 à la ferme de Beauséjour dans la Marne à l’âge de 26 ans et 10 mois.
Beauséjour est un ancien village du département de la Marne, dans l’est de la France. Il faisait partie de la commune de Minaucourt-le-Mesnil-lès-Hurlus (Marne).
Histoire
Fondé en 1825, à l’origine simple ferme située le long du chemin reliant Minaucourt à Mesnil-les-Hurlus, le village de Beauséjour est pris dans la tourmente de la Première Guerre mondiale et ses habitants sont évacués le 2 septembre 1914.
Il est le théâtre de combats meurtriers après l’arrêt de la retraite de la Marne le 14 septembre 1914, les Allemands campant sur une ligne comprenant Beau-Séjour1. Les soldats français essaieront de reprendre la ferme mais les Allemands avaient organisé et fortifié un lacis de tranchées sur la hauteur, à 1 500 mètres au nord de celle-ci. Cette position formidablement protégée, à laquelle se heurteront les marsouins et fantassins tout au long du premier trimestre de 1915, sera baptisée « Fortin de Beauséjour »2. Ce bastion sera pris et repris 7 fois entre mi-février et mi-mars 1915. Il y règne une incessante guerre de mines souterraines et d’assauts à la baïonnette, particulièrement meurtriers.
Il faudra attendre la grande offensive française de Champagne du 25 septembre 1915 pour que le secteur et la position du « Fortin de Beauséjour » soient enfin dégagés3.
Le hameau n’a pas été reconstruit après la guerre. Il est aujourd’hui le site de monuments historiques : une stèle à la mémoire des soldats du 3e de Marine ainsi qu’un calvaire entouré des tombes de L. Noyer et A. Gardinier4.
Beauséjour a connu un regain de notoriété dans la presse en 2006, quand le doyen de la France de l’époque, Maurice Floquet, est décédé à l’âge de 111 ans. Celui-ci avait en effet combattu lors de la bataille du 25 septembre 1915 et survécu malgré de graves blessures reçues lors d’un assaut contre les lignes allemandes.
Son épouse Joséphine abandonna très vite sa fille Léonie dans sa famille où Joséphine vécut enfant, elle se remaria et repris sa fille avec qu’elle mais son époux battait ma grand-mère Léonie.En 1931 elle rencontra mon grand-père Marcel et se marièrent en 1932. Le 22 août 1933 naissait leur premier fils le 26 août 1941 naissait ma mère Micheline suivi de cinq autres enfants. Ma grand-mère parla de son papa Joseph qui était un soldat inconnu elle continua à en parler à ses petits-enfants . En 1960 ma grand-mère devint veuve avec six enfants en charge. Quand ma grand-mère Léonie mourût le 22 octobre 1992. J’ai décidé de retrouver mon arrière grand-père Joseph puisque qu’on ne connaissait même pas sa date de naissance ni sa date de décès ni le lieu qu’il est décédé. Il m’a fallut du temps pour retrouver sa trace .Nous avont pu découvrir la vérité qu’au centenaire de la déclaration de la première guerre mondiale en novembre 2014.

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