Quand tu étais petit, comment cela était chez ton papy à toi ?
Oh là, là ! Eh bien ! Viens assieds-toi près de moi ; je te prie d’éteindre ton "smart phone", évitons de confondre les états d’esprit !
C’est bien de questionner, ce genre de conversation ne se fait sagement que sur demande, il faut savoir que les turbulences de la vie quotidienne éloignent de très loin le passé aux adultes.
Tu as 16 ans, ta curiosité me fait plaisir, c’est justement l’âge ou l’on cherche à connaître ses propres racines. L’homme qui était mon grand-père à moi, c’était un homme de la campagne d’une constitution solide... et il le fallait à cette époque, la modernité n’avait pas encore jeté son dévolu sur cette espèce si particulière... Manches retroussées en plein labeur, ces hommes on les confondait avec leurs chevaux, mouches et sueurs en commun… c’était le symbole de l’activité essentielle à la campagne, rien d’autre ne se serait permis d’entacher cette identité !
La modernité tenue à l’écart devait mettre à l’étude la bonne façon de s’infiltrer dans ce fief... aux mille et une nuits !
Puisque un Sage aurait dit « Reposes toi sous un tilleul son haleine fortifie ta paix intérieure !
2015
Bonjour Yves, je te trouve sérieux et penseur... cela a l’air sérieux ! Bonjour Prêtresse, oui je pensais à ce que tu me dis, sur la vie, l’âme, l’esprit, le corps, la loi des contraires, le monde parallèle, (...)
2020
Papy, le président vient de dire que l’on est en guerre, c’est impressionnant, toi Papy tu connais bien ça... qu’en dis-tu ?
2020
– Bonjour Yves, je te vois effondré que se passe-t-il ? Bonjour Prêtresse, eh bien je suis abasourdi ! Tu m’as parlé de nos anciens qui croyaient que la terre était plate et voilà qu’à la "télé" on nous montre en conférence un groupe de personnes faisant une thèse (...)
2020
La Prêtresse Aya sur son banc sous le Tilleul retrouve la sérénité de « sa paix intérieure » Qui lui avait tant manqué ! Car sa dernière mission ne lui accordait pas de répit, ni la possibilité de se d’étendre, son engagement naturel sans limites, dans des foyers (...)
Assis sur le banc, Yves voit venir la Prêtresse, avec plaisir… Bonjour Prêtresse, je te trouve en belle forme aujourd’hui !
Je m’appelle Déborat Meunier. Je me trouvais dans le cimetière de Créteil, les hommes des pompes funèbres s’activaient auprès du cercueil de mon mari le docteur David Meunier.
La Prêtresse arrive et voit Yves très songeur sur le banc ! -Bonjour Yves, je te vois plonger dans de grandes réflexions !