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Ton pas claque sur les dalles qui mènent au port ; à peine refroidies, remises d’une journée éprouvante. Autour de toi sur la jetée les présences humaines ne sont signalées que par de floues silhouettes ou les bouts incandescents de cigarettes qui grésillent dans l’obscurité.
Par ces soirées d’été, alors que l’air est redevenu supportable et que la chaleur de la pierre évacue peu à peu sa brutalité, beaucoup de gens aiment se promener par ici. Tu ne comprend pas pourquoi, mais ça te donne envie de fumer, à toi aussi. Tu tâtes la poche de ton jean-la poche droite, c’est là qu’elles se trouvent-et elle est aussi plate que la dalle où tu reposes.
Bien sur… tu n’en as pas et tu l’as toujours su.
C’est à cet instant que le souvenir remonte, il t’abats sur place comme un uppercut.
Tu cherches un rebord, un appui, tu le trouves et tu t’y affales ; juste à temps pour ne pas t’écrouler.
Bien sur… ta dernière clope, tu l’as finie quand (ton souffle s’accélère, ton front se couvre de sueur)…
Le 2 août 2021, tu es mort.
Ton pas claque sur les dalles qui mènent au port ; à peine refroidies, remises d’une journée éprouvante. Autour de toi sur la jetée les présences humaines ne sont signalées que par de floues silhouettes ou les bouts incandescents de cigarettes qui grésillent dans l’obscurité.
Par ces soirées d’été, alors que l’air est redevenu supportable et que la chaleur de la pierre évacue peu à peu sa brutalité, beaucoup de gens aiment se promener par ici. Tu ne comprend pas pourquoi, mais ça te donne envie de fumer, à toi aussi. Tu tâtes la poche de ton jean-la poche droite, c’est là qu’elles se trouvent-et elle est aussi plate que la dalle où tu reposes.
Bien sur… tu n’en as pas et tu l’as toujours su.
C’est à cet instant que le souvenir remonte, il t’abats sur place comme un uppercut.
Tu cherches un rebord, un appui, tu le trouves et tu t’y affales ; juste à temps pour ne pas t’écrouler.
Bien sur… ta dernière clope, tu l’as finie quand (ton souffle s’accélère, ton front se couvre de sueur)…
Le 2 août 2021, tu es mort.
Extrait : "Cindy méconnaissait la passion du cœur comme elle ignorait les autres émotions. Elle riait parce qu’elle le devait, pleurait si le contexte l’exigeait, compatissait envers la veuve et l’orphelin selon la coutume établie, s’effrayait avec ses voisines (...)
Au court de nos échanges de mails entre l’un de mes amis écrivain et moi-même, il arriva un jour que celui-ci me pose la question de savoir si je n’avais pas le secret de fabrication d’une machine à créer du temps en plus. « Juste un peu, quelques heures (...)
Je restais allongé sur le lit, contemplant le plafond, d’un air macabre. J’avais l’impression que deux petits yeux me fixaient distinctement et sans relâche, qu’ils me persécutaient. J’avais l’impression que mon crâne se creusait, que quelque chose me dévorait la (...)
Un univers de proses qui rassemble un bouquet de tendresse et d’amour en poésie, un merveilleux voyage entre les mots et les vers unissant l’émotion et la romance
28 mars 2007, par Saliou Kamara
J’ai bien apprécié l’histoire et le style de la narration qui est assez original. Par contre, il faudrait revoir les fautes d’ortographe.