Un lapin en velours
Nombre de pages en A4 : 25
Livre publié le 25 novembre 2023
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Thème :
Jeunesse
ISBN : 978-2-9575622-0-6
La quatrième de couverture
Le matin de Noël, le petit lapin en velours a vraiment belle allure, devant la cheminée, dans la chaussette du petit garçon.
Mais quelle est la destinée des jouets ? Quel est leur secret caché ?
Ce secret est que, par la grâce de l’amour des enfants, les jouets deviennent réels. C’est la récompense qui leur est promise quand ils sont devenus vieux et usés, et que les enfants qui les ont beaucoup aimés ont grandi.
Mais on peut penser, et c’est le message de ce conte, que c’est également l’amour qui nous rend, nous, les êtres humains, complètement vivants.
Cet ouvrage est la traduction intégrale d’un grand classique de la littérature enfantine, écrit par la poétesse anglo-américaine Margery Williams en 1921, et maintes fois réédité.
Les célèbres illustrations en couleur sont l’œuvre de l’artiste britannique William Nicholson.
La première page
Il était une fois un petit lapin, entièrement fait de velours. Au début, c’est-à-dire au moment où commence cette histoire, on peut dire que c’était véritablement un très beau lapin ! Son corps était ferme et bien rembourré, comme il se doit ; sa fourrure blanche était tachetée de brun. Il possédait également de véritables moustaches, faites de fines cordelettes, et ses oreilles étaient ourlées de satin rose. C’est ainsi que le matin de Noël, glissé tout en haut de la chaussette du petit garçon, un brin de houx entre les pattes, il produisait un très bel effet !
La chaussette contenait bien d’autres cadeaux : des noisettes et des oranges, un camion de pompiers, des dragées en chocolat, et une souris mécanique. Mais le lapin était le plus beau de tous ! Pendant au moins deux heures, le petit garçon l’adora. Mais ensuite, ses oncles et ses tantes arrivèrent pour dîner. Il y eut un grand bruit de papier froissé et de paquets qu’on ouvrait : l’excitation née de la découverte de nombreux nouveaux cadeaux fit oublier le lapin en velours…
Pendant longtemps, le lapin habita sur une des étagères du placard à jouets, dans la nurserie, et personne ne lui prêta grande attention. Il était d’un naturel timide. De plus, il était fait simplement de velours : certains jouets plus sophistiqués, et qui avaient coûté plus cher, le snobaient. Les jouets mécaniques, notamment, affichaient un air supérieur et traitaient tous les autres avec hauteur. Ils étaient pétris des idées les plus avancées, et prétendaient qu’ils étaient réels. Le bateau miniature, qui avait déjà survécu à deux étés, et perdu la majeure partie de sa peinture, avait pris le parti de les imiter, ne manquant jamais une occasion de disserter au sujet de son gréement, en termes techniques.
Le petit lapin, quant à lui, ne pouvait revendiquer être la miniature de quoi que ce soit, ne sachant pas que les véritables lapins existaient. Il était persuadé que tous étaient remplis de crin, comme lui. Il admettait bien volontiers qu’il s’agissait là de quelque chose de tout à fait désuet, dont personne ne se risquerait à parler dans les cercles à la mode. Même Timothée, le lion articulé, qui avait été fabriqué à l’aide des dépouilles de tous les soldats de bois hors d’usage, et qui aurait dû en conséquence avoir les idées plus larges, prenait des airs, en prétendant qu’il était un agent du gouvernement.
🎓Ambassadeur Edition999
Curieuse de tout ce qui se rapporte à l’Angleterre du XIXème siècle et aimant les contes de fées, j’ai choisi de croiser les deux en m’intéressant aux auteurs pour la jeunesse, de cette époque et de ce pays. C’est une période de grands changements, durant laquelle certains pionniers proposèrent...
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