La plateforme gratuite de diffusion littéraire
Accueil > Littérature > Vae-Soli
Vae-Soli est une courte pièce de théâtre du dramaturge Hicham Ibn ABDELOUAHAB. La pièce évoque la triste fin d’un soldat qui s’est installé dans une gare de train abandonnée.
Durant une nuit, une gitane fait son apparition dans la vie du personnage, dès lors un dialogue existentiel a pris lieu entre les deux personnages mettant en avant des sensations confuses et un échange vif mêlant angoisse, désir et anxiété.
Avec sa pièce de théâtre Væ soli, Hicham Ibn Abdelouahab, jeune dramaturge inspiré, ne fait pas dans la demi-mesure. Il nous propose une pièce qui bouscule nos principes sur le théâtre, nous désarçonne. Plus qu’il ne dévoile, il voile. Commence alors le rôle du spectateur/lecteur
pour décortiquer les sens cachés : « Je trouve, précise l’auteur, que derrière tout texte dramatique, quelque chose disparaît ; à partir de là, le lecteur entame sa tâche ardue de tout remettre en cause. »
Le théâtre de Hicham Ibn Abdelouahab ne s’adresse pas aux néophytes. Il faut être un initié, connaître Beckett, Genet, Adamov, Koltès, Fosse, Guyotat ou encore Lagarce pour percer les sens cachés des répliques. Les personnages qu’il nous propose ont ceci de commun avec ceux de Genet ou de Beckett : ils ne conversent pas, ils soliloquent et profitent des rencontres hasardeuses pour échanger des monologues et se sentir vivre. Leur langue est tantôt vulgaire, tantôt docte ; tantôt populaire, tantôt mystique. Ils parlent comme des philosophes tout en relevant l’absurdité de leur situation qui n’est autre que celle de l’humanité.
Mokhtar CHAOUI
Le présent est la seule vraie question de la littérature il est le symbole de la vie qui est en train de se faire c’est la vie inconnue, Bernard Desportes Pour quoi écrire ? L’écriture risque la boue !
2017
A Sainte-Catherine en 1742, après la révocation de l’Édit de Nantes, malgré leur conversion, les protestants avaient beaucoup de mal à se marier. Ce récit décrit comment le curé de Sainte-Catherine s’y prit pour, moyennant finance, leur faciliter le (...)
Arthur détient un couteau d’arrêt. Il projette d’écrire un Manifeste et se partage entre le Café du Canal et sa soupente. Il flashe sur Lucile mais celle-ci choisit le père d’Arthur, un promoteur fortuné. Maria, la nièce des patrons l’attire et flirte un (...)
Les exploits de Ciruela* s’étaient répandus de parts et d’autre sur la planète Fidji. Les habitants lui étaient fort reconnaissants d’avoir sauvé le Kinoko, leur dieu protecteur, il y avait maintenant quinze ans de cela. Grâce à elle, tout le monde (...)