AB-
Nombre de pages en A4 : 15
Version publiée le 13 novembre 2022
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Thème :
Policier et suspense
La quatrième de couverture
Daniel est un jeune ouvrier du Pas de Calais, homme sans histoire, il décide un jour de tout plaquer. Il roule vers le sud. Daniel disparait soudainement pendant que Frida une autostoppeuse qu’il a fait monter dans son petit camping-car fait quelques courses. Se retrouvant seule sur le parking du supermarché, elle va faire ce qu’elle peut pour décider la gendarmerie à le rechercher.
La première page
Daniel est un type ordinaire. Un passe muraille, rien de remarquable dans sa façon de s’habiller, ni dans son attitude. Il n’a pas fait de brillantes études, il est fraiseur dans une usine qui fabrique du matériel agricole. Cela lui convient, il n’avait pas d’ambition particulière. Il est d’un naturel timide et n’a aucun ami. Bien sûr il a des potes, à l’usine, et des anciens de l’école, avec qui il va au café boire une bière ou deux. Mais c’est là toute la société qu’il côtoie. L’usine est à trois kilomètres de la ville, il les fait à vélo, quel que soit l’affichage du thermomètre. Pour se rendre au travail, il suit le chemin qui borde le canal. Il affectionne particulièrement ce trajet sous les platanes et sait exactement lorsqu’ils vont bourgeonner, ou commencer de perdre leur feuillage.
Daniel vit seul, ses parents sont décédés depuis longtemps, il approche de la trentaine. Sa petite maison est celle qu’il occupait déjà avec son père et sa mère. Il n’a jamais vécu ailleurs que dans cette cité ouvrière. Jadis c’étaient des corons, puis les mines ont fermé et ceux qui avaient un peu de moyens ont acheté leur bicoque. Cela n’a bien entendu pas le charme des villas des nouveaux quartiers mais tout le monde s’y connaît et l’ambiance générale est plutôt bon enfant.
Daniel n’a pas de télévision, il préfère la lecture. Les livres de Jules Verne ont enchanté sa prime jeunesse, il a presque toute la collection. Les livres sont chers, Daniel est un abonné assidu de la bibliothèque municipale. Tous les deux ou trois jours il va y chercher de quoi nourrir son imaginaire. Il n’a pas de petite amie attitrée, n’a jamais eu de compagne plus de deux mois. Il fuit les boîtes de nuit comme la peste, a horreur de la musique trop forte, qui nécessite de crier à l’oreille de son partenaire pour se faire entendre, mais il va assez régulièrement au cinéma quand le programme l’attire.
Le samedi, il baguenaude dans les rues de la ville, regarde les vitrines, surtout celles des agences de tourisme qui affichent de grandes photographies de filles à moitié nues sur des plages de sable fin à l’ombre des cocotiers. Il déteste les dimanches, cela lui rappelle les repas dominicaux lorsque ses parents étaient encore de ce monde. Alors il prend son vélo et va parcourir au hasard les chemins de campagne.
Retraité du commerce, j’ai toujours écrit un peu, puis l’envie m’a pris d’écrire davantage et de faire partager mes vues du monde dans lequel nous vivons