Ces poèmes, volontairement limités en nombre, représentent la pensée profonde de l’auteur.
C’était une ville
C’était une ville
Détruite par l’ennui
Et la guerre,
Qui s’achevait paisible
En jardin sur la mer.
J’y marchais délivré
De ceux qui sont partis,
J’y marchais
Nourri de la caresse des vents
Qui s’accrochaient aux grilles.
On entendait parfois
Dans les maisons ouvertes
S’effondrer de grandes glaces.
C’est alors qu’elle vint
Du fond tout plat,
Emergeant
Du rêve d’une nébuleuse.
Je m’allongeais sur elle,
Tel un chiot
Dans la poussière.
Je murmurais à son oreille
Ma déchirante plainte,
Lui offrant
Les tripes de mon amour
Enveloppées
Dans un poème de boucherie.
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2021
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2020
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2020
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8 novembre 2020, par Frédéri MARCELIN
Voici longtemps que je n’avait connu si belle poésie. Foi de mécréant je n’ai cessé de lire qu’à la fin.
On nous sert tant de mauvaise soupe, qu’un peu de caviar nous remet en appétit.
Merci pour cet instant de bonheur intense.
^ 9 novembre 2020, par Merci beaucoup
Cà fait toujours plaisir de voir son travail apprécié et surtout de voir qu’on si’nteresse encore un peuu à la poésie !
9 novembre 2020, par Antoine BAVE-CROULARD
Merci beaucoup pour ce commentaire encourageant. Je vais publier d’autres poèmes.