Où chaque plume trouve sa voie, et chaque lecteur son évasion.


L'équipe Edition999 est en vacances du 23 décembre au 5 janvier 2025. Les demandes de publication seront traitées dès notre retour. Bonnes fêtes de fin d'année à tous et rendez-vous en 2025.
Jean-Michel, président de l'association Edition999

Accueil > Avant première > L’afrique devant un miroir

Avant première

L’afrique devant un miroir

Lionel Nsadisi Bungiena  (Auteur)

Nombre de pages en A4 : 50

Livre publié le 2 avril 2016

Cette oeuvre est protégée par les droits d'auteur au sens de l'article L. 111-1 du code de la propriété intellectuelle (CPI).

Protection des oeuvres

Les droits d'auteurs conférent par principe une propriété privative é son titulaire, lui permettant de déterminer les conditions d'exploitation de son oeuvre.
Les infractions aux droits d'auteurs sont sanctionnées pénalement (CPI, art. L. 335-1 é L. 335-10) La violation des droits d'auteurs est constitutive du délit de contrefaçon puni d'une peine de 300 000 euros d'amende et de 3 ans d'emprisonnement (CPI, art. L. 335-2 s.).
Des peines complémentaires - fermeture d'établissement, confiscation, publication par voie d'affichage de la décision judiciaire - peuvent en outre étre prononcées.

Les statistiques du livre

422 lecteurs ont feuilleté le livre

344 téléchargements au total.
0 téléchargement sur les 7 derniers jours
0 téléchargement aujourd'hui

Evaluer le livre "L’afrique devant un miroir"

2 votes

Note globale pondérée

4.5/5 sur 2 votants

Thème :
Avant première

La quatrième de couverture

L’afrique devant un miroir

La désintégration du système colonial au lendemain de la 2e guerre mondiale crée de nouveau Etats et donne naissance aux concepts "pays riches" "pays pauvres" et plus tard pays développés et pays sous développés. La notion de sous développement reste cependant complexe et contre versée, du fait de la diversité des interprétations et la multiplicité des catégories. L’économie des pays pauvres est née au lendemain de la deuxième guerre mondiale, un héritage du "pacte colonial" depuis ont mise en place une division internationale du travail qui leur réserve la fonction d’usine et fait des économies attardées des fournisseurs produits manufacturés. Les investissements se sont donc cantonnés dans la mise en valeur des mines, le développement des grandes plantations, l’équipement des grandes plantations, l’équipement ferroviaire et portuaire. Les industries se limitent à l’extraction des minerais. L’essentiel de la population active reste dans le secteur agricole. Les pays Africain Asiatiques et Sud Américains nouvellement indépendant affichent ainsi un grand retard, d’où la naissance du tiers-monde (les pays pauvres). Le miroir, surface de verre poli et métallisé qui réfléchit les rayons lumineux. Ce livre représente un reflet pour l’Afrique. Nous devons nous dire la vérité amère, que ce qui est déjà arrivé appartient au passé et ceux qui en parlent encore ratent le présent et obstruent leur avenir. Actuellement, les Africains sont les responsables du sous-développement de l’Afrique. La traite négrière et le colonialisme appartiennent au passé. Notons d’ailleurs que ces fléaux ne sont pas spécifiques à l’Afrique. Ils ont touché d’autres régions du monde dont l’Amérique latine, l’Amérique du Nord et l’Asie. Peut-on comparer ces régions avec l’Afrique aujourd’hui ? Des pays comme l’Inde, la Malaisie, le Mexique, le Brésil, Singapour et d’autres blâment-ils toujours les Européens pour leur passé malheureux ou se sont-ils eux-mêmes transformés en puissances économiques et politiques ? Le Brésil est aujourd’hui la septième puissance économique mondiale, 37 places devant leur ancien maître colonial le Portugal qui est 44ème. Dans l’histoire du monde, chaque civilisation comme chaque pays ont connu des hauts et des bas. L’Europe a rebondi après les deux guerres mondiales, les États-Unis suite à la guerre civile et au racisme, l’Asie et l’Amérique latine après le colonialisme, les dictatures et les troubles politiques. Pourquoi l’Afrique ne se remettrait-t-elle pas de la traite négrière et du colonialisme ? À l’heure actuelle, il est évident que l’Afrique est le continent le moins avancé du monde. La région souffre de toutes sortes de problèmes dont 90% sont d’origine humaine. Naturellement, la région semble être la plus chanceuse, parce que c’est l’un des continents les plus stables géographiquement enregistrant le moins de catastrophes naturelles. La plupart des pays de la région n’ont pas le climat insupportable que l’on trouve dans les régions polaires extrêmement froides ou dans les régions arabes extrêmement chaudes. Par ailleurs, l’Afrique est le principal fournisseur mondial de matières premières. Plutôt que de transformer et valoriser ses matières premières, l’Afrique les exporte vers des pays qui vont les transformer et les lui revendre ensuite sous forme de produits finis à des prix exorbitants. Près de 10% des réserves connues de pétrole dans le monde sont en Afrique mais tout ça pour rien. Le principal problème de l’Afrique est l’échec du leadership. La plupart des dirigeants africains passés et présents ont fait échouer lamentablement la région. Leur obsession de rester au pouvoir a rendu très difficile voire impossible leur remplacement. Plus de 85% des élections en Afrique ne sont pas libres, justes et crédibles. Seuls le Ghana, le Sénégal, l’Afrique du Sud et quelques rares pays peuvent se vanter d’élections relativement libres et équitables. Jusqu’à très récemment, les élections n’ont même pas été tenues dans la quasi-totalité de l’Afrique du Nord. Les dirigeants africains volent des millions et des milliards de dollars de fonds publics pour les investir dans les économies européennes. Combien de dirigeants d’autres continents volent les fonds publics pour les investir en Afrique ? L’autre problème de l’Afrique est l’incapacité de ses citoyens à se reconnaître mutuellement comme des frères naturels ne serait ce que parce qu’ils sont tous des êtres humains. Il est même difficile de trouver un seul pays africain exempt de crises religieuse et ethnique. Chaque année, des milliers de vies et de propriétés sont perdues en Afrique au nom des différences religieuse et ethnique. Il y a 20 ans, au Rwanda, on estime à plus de 800.000 les personnes qui ont été tuées juste du fait de leur appartenance ethnique. Actuellement en République centrafricaine, les gens sont massacrés par centaines en raison de leurs croyances. Selon Wikipedia, entre 1,2 à 2,4 millions d’Africains sont morts au cours de la traite atlantique sur une période d’environ 360 ans. Selon nos estimations, le nombre de morts à la suite de crises ethniques et religieuses en Afrique entre 1980 et 2010 a dépassé ce chiffre. Les personnes qui sont décédées durant les 34 mois de la guerre civile nigériane sont équivalentes à elles seules à la totalité du nombre d’Africains qui sont morts dans les 360 ans de traite atlantique. Quand nous observons les très rares pays africains qui prétendent améliorer leur taux de croissance économique, nous constatons que leurs citoyens demeurent dans la souffrance profonde, comme si l’augmentation de la croissance économique nationale était proportionnelle à celle de la pauvreté et de la souffrance. Le développement de ces pays africains est ironique dans le sens où il s’agit d’une évolution qui accroît la souffrance du peuple, qui rend les pauvres plus pauvres et les riches plus riches. En dépit de ces problèmes et de ces ennuis, l’Afrique a encore une chance de se développer. Les ressources, la main-d’œuvre et tous les atouts sont là. Ce qui fait défaut sont la volonté et la détermination. Que tous les Africains mettent la main à la pâte pour s’assurer que la région sorte de ce pétrin et trouve sa véritable place sur la carte de développement mondiale en 2030. Ceci ne sera possible que si le continent accepte de quitter son statut de victime pour passer enfin à l’action !

La première page

en cours de rédaction
  

Biographie de Lionel Nsadisi Bungiena

🎓Ambassadeur Edition999

Né à Kimpese en République Démocratique du Congo, Lionel Nsadisi Bungiena fait ses études au collège Ntetembwa puis à l’université de Kinshasa, où il étudie l’économie. Il commence sa carrière comme Agent Banque en 2012, à la Rawbank. Il publie en janvier 2013 le livre, « Politique monétaire et...

Lire son interview

Du même auteur

Our conscience

Our conscience

Life, that is what is it ? It Born, one grows and then dies, then or resides the particularity of this existence. On a logical plan we are all of the animals without defense, of animals which seeks a better existence and that are sharing the lion’s share....

2016

Notre conscience

Notre conscience

La vie, qu’est-ce que c’est ? On né, on grandit puis on meurt, alors ou réside la particularité de cette existence. Sur un plan logique tous nous sommes des animaux sans défense, des animaux qui cherche une meilleure existence et qui se partage la part du (…)

2016

Boumard

Boumard

Ce roman, qui raconte comment Jean-Pierre quitte son pauvre village et réussit à faire carrière dans la société Shell et à fonder une famille,

2015

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre Message

Que lire après
L’afrique devant un miroir

Fin de partie

Fin de partie

Stark s’informe auprès de Janus quant au covid 19

L'heure du crime

L’heure du crime

Une fille totalement banale et remplis de doutes, d’incertitudes, arrive à Vancouver par un hasard. A l’aéroport, elle tombe sur la famille WILLIAMS, qui la prenne pour une autre. Elle, qui était en recherche d’une vocation, elle se retrouve à résoudre un (…)

Staëssia, ou l'enfant cristal

Staëssia, ou l’enfant cristal

Du haut de ses douze ans, Staëssia, séparée de sa mère à l’âge de six ans, se retrouve en Maison d’Accueil, chez les Gullemère. Elle refuse toute autorité, « De ces gens », Comme elle aime les nommer. Des cheveux longs ondulés, châtain foncé, ornent ce (…)