Troisième volet de la recherche du Docteur Anchetain sur « Comment une femme retire-t-elle sa culotte en public ? » Après maints échecs, notre bon médecin est au désespoir, craignant ne jamais avoir de réponse. La Providence veille : un orchestre de musique classique où les filles jouent toutes nues. Elles se déshabillent sur scène, suffisamment lentement pour qu’il voit bien tout.
– Bonjour, Docteur Anchetain. Cela me fait plaisir de vous revoir. Vous avez l’air très en forme aujourd’hui. Pourquoi souriez-vous ?
– Ma recherche sur la femme qui retire sa petite culotte en public est maintenant terminée. Je n’ai plus qu’à écrire mon rapport final.
– Des filles ont accepté de se déshabiller devant vous ?
– Elles ont été un peu vite à mon goût, mais j’ai bien vu.
– Vous avez senti chez elles le grand frisson ? Comme vous sur la plage grecque ?
– Elles s’étaient entraînées, mais la tâche restait difficile, surtout le faire devant des hommes. Leur gêne, très visible, leur hâte à en finir, je l’ai trouvée charmante.
– Vous êtes un gros voyeur !
– Moi, pas du tout ? Me déshabiller en public, je l’ai fait avant elles. C’est un défi, une victoire sur soi-même. Dépasser sa pudeur, ses propres limites.
– Vous avez vraiment tout regardé ? Les seins, les fesses ? Leur petite fourrure ? … Est-ce qu’elles en avaient une, au moins ? Ou rasées de près ?
– Probablement épilées. En bas, elles étaient toutes pareilles. J’aurais aimé plus de variété. Très noirs, dense. Des poils, à peine sur le côté. Travail propre, au final.
– Les filles ? Minces ? Jolies ?
– Toutes jeunes, agréables à regarder.
– Vous avez été dans une boite de striptease ?
Edition999: Docteur, vous nous livrez un troisième volet de votre recherche sur : « Comment une femme retire-t-elle sa culotte en public ? ». Avec « Tout nu, est-ce bien érotique ? » et « J’ r’tire tout vite fait », vous avez déjà rencontré un grand succès avec des moyens réduits.
Alfred Anchetain : Être parmi les plus téléchargés sans parler de sexe ! Écrire près de 70 pages A5 sur une femme qui baisse son slip, reconnaissez qu’il faut un certain savoir-faire…
Edition999: J’en conviens, mais vous avez eu beaucoup de chance.
Alfred Anchetain : Je n’ai rien inventé. L’angoisse, le questionnement, la frustration, c’est du vécu.
Edition999: Vous n’auriez pas une idée fixe, une obsession ?
Alfred Anchetain : Ce n’est pas ma faute. Rappelez-vous : je suis nu sur une plage naturiste. Deux jolies filles arrivent à côté de moi. Elles sont à poil avant que j’aie compris comment. Je n’ai rien vu de leur méthode. Je suis frustré ! Je m’inscris à Maillol, pour une visite nue de l’exposition sur l’hyperréalisme. 70 personnes des deux sexes se déshabillent dans la même pièce. Occasion rêvée. Rien du tout : les femmes sont nues avant que j’ai tourné la tête.
Edition999: Vous y retournez…
Alfred Anchetain : L’organisateur de la visite m’avait prévenu : inutile que je m’excite, je ne verrai jamais rien.
Edition999: Les naturistes n’aiment pas ce moment, ils doivent se cacher.
Alfred Anchetain : Si on veut être nu, il faut en accepter les contraintes.
Edition999: Ils craignent le côté porno.
Alfred Anchetain : Le striptease ? L’inverse de ce que je recherche : une femme normale retire normalement une culotte normale, en public.
Edition999: Demandez à votre épouse.
Alfred Anchetain : Elle refuse, ça ne se fait pas. Contre ses principes.
Edition999: Et Béryl ? Elle est prête à vous aider. En plus, elle est jolie.
Alfred Anchetain : Elle ne retire jamais sa culotte devant un homme qu’elle ne connaît pas. Elle non plus.
Edition999: S’il lui enlève, c’est plus facile.
Alfred Anchetain : Elle contourne le problème, elle l’évite. Les femmes le disent toutes : elles bloquent, elles paniquent à l’idée de faire ça. Même si les gens sont nus autour d’elles.
Edition999: À Maillol, la seconde fois, vous avez vu…
Alfred Anchetain : Quasiment rien. Furtivement. Culotte de travers, sans élégance.
Edition999: Vous avez maintenant eu ce que vous attendiez, avec l’orchestre.
Alfred Anchetain : Des filles jeunes et jolies. Tout une troupe. L’une après l’autre. Du naturel. Certaines avaient même des sous-vêtement très moches, style vieille dame. Dépareillés : culotte chair montant haut, soutien-gorge renforcé bleu ciel. À jeter ! Mais j’ai trouvé ça très bien. La fille faisait comme si je n’étais pas là.
Edition999: Le trou de la serrure.
Alfred Anchetain : Il y en avait aussi des mieux. Dentelles, petites fleurs, strings, décolletés plongeants.
Edition999: Malheureusement, elles les ont retirés vite…
Alfred Anchetain : Elles avaient un timing. Elles partaient de peu de choses. Châle autour du cou, robe de soirée, collant, culotte et sout’. En une minute, c’était fini. Heureusement qu’elles étaient nombreuses.
Edition999: À Maillol, anorak, manteau ou imper. Plus long…
Alfred Anchetain : À peine. Je ne sais toujours pas comment elles font. Les femmes doivent apprendre à retirer sa culotte. Cela nécessite de la méthode, du savoir-vivre. Elles doivent pénétrer le sens de leur geste.
Edition999: Vous voyez de l’érotisme partout.
Alfred Anchetain : Se déshabiller est certes nécessaire pour avoir une relation sexuelle. Mais la femme ne se livre pas à l’homme si elle le fait sur scène. Elle ne baisse pas les armes, encore moins ses défenses. Elle brave un interdit social, elle le dépasse, elle s’en libère. D’où la réaction de victoire des filles derrière le rideau de la salle de concert. Personne n’a voulu m’accompagner à Maillol. Ni sur une plage nudiste. Il faut du courage, pour un homme comme pour une femme.
Edition999: Le frisson. Beau sujet de recherche scientifique.