Accueil > Littérature Erotique > Oie pas vraiment blanche
J’ai repris l’idée du film de Buñuel : une femme bourgeoise qui s’épanouit dans la prostitution. Pour égayer ce thème, je l’ai situé dans un cadre « haut-de-gamme » avec des clients riches, patients, inventifs voire peu favorisés par la nature. Sa compétence fait toujours des miracles… Mais elle joue avec le feu, car le milieu médical est fait de requins, auxquels elle devra bientôt se confronter.
Béryl, 25 ans, au physique attractif, constate, après une soirée professionnelle où elle a été abondamment courtisée, que sa vie de couple est un échec. Elle a épousé un homme, beau et chirurgien, mais qui n’assure pas. Elle prend sa vie en main et cherche un travail. Faute de débouchés dans sa région, elle commence au bas de l’échelle, bien décidée à faire feu de tout bois. Elle parvient, grâce à sa force de persuasion sur un boss timide, à un poste de cheffe de projet. Mais elle attend davantage de la vie. Un riche médecin, ami de son mari, lui révèle bientôt la valeur de ses charmes dans un cadre intime et agréable.
Je suis vannée, il est plus d’une heure et demie du matin. Les deux extras sont parties, elles ont rangé la vaisselle dans les caisses pour que le loueur les reprenne. Elles ont mis les restes au frigo. La femme de ménage viendra tout nettoyer et enlever ces bouteilles qui encombrent la cuisine.
La fête où nous avions réuni tous les correspondants de Mickael fut un bon moment. Nous le faisons une fois par trimestre, pour entretenir les liens. Même s’il est très habile, il a de la concurrence. Pour la chirurgie de la main, difficile, les gens ont tendance à monter sur Paris – ou même simplement à Caen. La clinique a une excellente réputation, mais l’hôpital draîne beaucoup. En plus, Mickael n’est pas là depuis très longtemps. Nous avons l’avantage du privé, mais il faut tenir la route. Pas facile.
Tout le monde a remarqué ma robe, fendue assez haut, que j’ai achetée pour l’occasion. Quand je l’ai montrée à Mickael, pour voir si elle lui convenait, il n’a même pas remarqué que… je n’avais rien dessous. Il aurait dû me dire : « Habille-toi ! » Non, rien. Devant ses amis, j’ai failli la retirer, me montrer en tenue d’Eve, et dire : « Mon mari ne me touche plus ».
Le bon Docteur Anchetain retourne au Musée Maillol, compléter sa recherche scientifique par une seconde visite nue. Problème : les femmes retirent leurs culottes plus vite que leur ombre ! Il se console avec un téton de résine peinte, grossi dix fois. Mais (...)
2023
L’héroïne de « Belle de Jour », Madame Serizy, psychologue experte en effeuillages savants, interroge le bon Docteur Alfred Anchetain sur son expérience du nudisme. Il se confie, un peu trop sans doute. Un médecin, les gens nus, il a (...)
2022
L’espoir de sauver Mickael diminue, mais Béryl poursuit sa vie trépidante. Elle met à profit ses riches compétences. Va-t-elle faire céder Albert, pour qu’il abandonne la direction du groupe de cliniques (...)
2022
L’histoire d’un vizir, très occupé et pressé, qui veut des femmes « chaudes » tout de suite. L’auteur, un chrétien, Jean, son Chef des eunuques doit lui « préparer ».
Ange et Philippe, deux amis, parcourent la mythique Route 66 dans l’Ouest américain à moto avant d’être mêlés bien malgré eux à une intrigue policière à Los Angeles.
Après le succès d’Enlève le haut ; pour le bas, j’arrive, j’ai voulu poursuivre sur le bondage. Ces histoires sont toutes racontées par la victime, qui décrit, avec tous les détails, sans pudeur, ce qu’elle ressent. Des femmes, qui n’ont pas froid aux yeux, (...)
18 août 2021, par Guignard
Bonjour, Je viens de découvrir ce site de livres gratuits et j’ai osé lire cet ouvrage. Intrigant mais criblé de fautes d’orthographe et de frappe (amemène...). Je pensais que ce genre de littérature méritait le même soin d’écriture, surtout qu’aujourd’hui il est facile de corriger des erreurs et il n’est pas interdit de se relire ou de faire lire des membres de son entourage avant l’édition.
^ 19 août 2021, par Alfred Anchetain
Bonjour,
Merci pour votre remarque.
J’aimerais savoir ce que vous pensez du texte lui-même, qui se place, vous l’avez sans doute remarqué, en premier, depuis quelque temps.
Je ne sais pas si vous écrivez vous-même. Mais, quand je me relis, je corrige, certes, les fautes d’orthographe, les fautes de syntaxe (j’en trouve, toujours de trop) mais aussi et surtout les insuffisances du texte, sur le plan de la rédaction, de l’intrigue, des personnages, etc.
Je pourrais faire mieux, certes, mais à l’heure actuelle, vous ne pouvez pas vous faire aider, ou très difficilement, sauf à avoir des crédits pour payer un correcteur, ce qui n’est pas mon cas.
Quant à l’entourage, je ne peux compter dessus. Je ne suis pas le seul. Regardez sur MBS, l’éditeur lui-même souligne le peu d’aide à en attendre.
Alors, s’il vous plaît, (1) je sollicite de votre part de l’indulgence et (2) si vous aviez vraiment de la patience et si vous pouviez m’aider... même un tout petit peu, j’en serais ravi et vous en remercie par avance !
Cordialement,
Alfred Anchetain
PS : pour répondre à votre critique, je fais toujours une révision, au bout de quelques semaines, des textes que j’ai mis en ligne.
Là, je termine le quatrième épisode avant de le faire aussi.
30 novembre 2021, par Jean-Michel
Une nouvelle version d’"Oie pas vraiment blanche" est disponible.
L’érotisme et la littérature dans une même œuvre.
Merci à Alfred Anchetain.
L’interview a également été mise à jour.
Profitez-en pour lire le tome 2 et 3, un nouveau tome vous sera proposé très prochainement.
Bonne lecture à tous,
Jean-Michel
6 décembre 2021, par Blahay
Le roman est très bien écrit . Plein d’humour . De suspense aussi. On passe un bon moment de lecture.
23 avril 2022, par AngeM30
Texte libertin, très bien écrit.
Vous avez le souci du détail et le sens de l’observation, ainsi qu’une très bonne plume.
Bravo, je vais lire les 3 autres tomes avec plaisir.